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L'Art est Public 

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Actualités / agenda

Les dernières infos sur la co-construction des politiques publiques.

Peer-categories: Actualités / agenda   Chantiers
  • Les enjeux de l'utilité sociale et de ses indicateurs, formation animée par Hélène Duclos

    Mercredi 7 juin 2017, MRAC, 221 rue de Belleville, 75019.

    Hélène Duclos, qui accompagne des initiatives dans leurs démarches de progrès et sur la question de l'utilité sociale, présentera rapidement l'historique de ces notions et invitera ensuite les participants à travailler les enjeux de leur mise en œuvre possible.

    Ce temps de formation, qui s'inscrit dans le cadre du CRDLA Culture, permettra de discuter la notion d'"utilité sociale", les enjeux de la construction d'indicateurs pour valoriser les démarches de progrès. Plus largement, nous débattrons de l'expression du fonctionnement des initiatives artistiques et culturelle de l'économie sociale et solidaire, notamment dans le cadre du dialogue avec la puissance publique. Nous accorderons une attention particulière à la prise en compte des droits culturels dans ces échanges.

     

    Infos pratiques :

    Pour toute inscription, merci d'envoyer un mail à l'adresse suivante, en précisant le nom de la structure et l'organisation à laquelle elle adhère le cas échéant : laura.aufrere@ufisc.org

     

     
    2015 nouveau Bandeau logos pilotes CRDLA

  • A l'occasion des BIS, une vingtaine d'organisations nationales et régionales ont souhaité réagir au rapport de Roch-Olivier Maistre "Rassembler la musique, pour un centre national", rendu public par la ministre de la Culture en novembre 2017. 

     

    Pour une concertation sur les politiques publiques en faveur des musiques

     

    Nantes, mercredi 17 janvier 2018

     

    Le rapport « Rassembler la musique, pour un centre national » commandé par l'État et publié en novembre 2017, dresse le portrait d'une filière musicale opposant un secteur « marchand », qui serait financé majoritairement et directement par les publics, à un secteur « public », dont le financement ne reposerait que « nécessairement et durablement sur la subvention ».

    Cette présentation fait abstraction d'un grand nombre d'acteurs de droit privé représentant des structures relevant de l'intérêt général, qu'elles soient associatives ou TPE, qui agissent dans des logiques de proximité relevant de l'utilité sociale. Ces acteurs développent des projets sur un modèle économique mixte et partagent des valeurs de défense de la diversité artistique et culturelle, de l'initiative citoyenne, et de primauté de la coopération en opposition au modèle concurrentiel dominant.

    Nous, organisations, fédérations et réseaux, nous inquiétons de l'invisibilité à laquelle nous-mêmes et les structures que nous représentons serions condamnés, sans prise en compte de nos modèles économiques et politiques, dans la définition des attributions, du périmètre et de la gouvernance d'un centre national de la musique, comme dans la politique globale du ministère de la Culture.

    Nous demandons donc à l'État de réaffirmer son rôle stratégique en garantissant une intervention publique juste et équitable, qui tienne compte des enjeux fondamentaux de respect des droits des personnes, d'équité sur les territoires, et de nécessaire promotion de la diversité des pratiques et des esthétiques. Cette garantie nous semble d'autant plus nécessaire que le rapport précité suggère, en complément de la création d'un « centre national de la musique », une réorganisation profonde du ministère de la Culture;

    En conséquence, nous affirmons notre volonté de participer pleinement à la préfiguration de ce centre national de la musique et demandons à élargir les débats à une concertation sur les politiques publiques en faveur des musiques.

     

    Les signataires :

    AJC, APRÈSMAI, COLLECTIF RPM, COLLECTIF CULTURE BAR-BARS, FAMDT, FEDELIMA, FERAROCK, FEVIS, FRACAMA, FUTURS COMPOSÉS, GRANDS FORMATS, OCTOPUS, POLCA, LE PÔLE, RIF, RMAN, UFISC, ZONE FRANCHE.

    >> Télécharger le communiqué de presse inter organisations.

  • Kit de mobilisation

     

    Pour faire entendre votre voix, soutenir les associations, témoigner des difficultés que traverse votre structure, défendre votre emploi, vous pouvez : 
    >> interpeller vos élu.e.s  en un clic sur la plateforme « Les associations sont à notre service, défendons les contrats aidés! », créée par Powerfoule.
    >> télécharger  et poster la carte "Je défends mon asso !" à l'attention d'Emmanuel Macron, éditée par le Collectif Vent d'Asso (télécharger la carte en cliquant ICI)
    >> apporter votre contribution à la réunion du 9 décembre 2017 organisée par le Collectif des Associations Citoyennes (Infos ICI et sur le site du CAC).
     
    je défends mon asso 1je défends mon asso 2

     

    Nouvelle Journée Noire des associations le 10/11

     

    Vendredi 10 novembre 2017,

    RDV à partir de 14h Place de la Bourse, devant l'AFP.

    Manifestation Bourse-République à 15h,
    (parcours à confirmer).

    >> Consulter la liste des mobilisations organisées sur l'ensemble du territoire, proposée par le Collectif des Associations Citoyennes. Pour ajouter une mobiisation, un questionnaire a été mis en place.

    Dans les compagnies, équipes artistiques, festivals, lieux, écoles..., dans la diversité des associations culturelles, le gel des contrats aidés annoncé en août dernier menace directement les emplois et les activités des structures artistiques et culturelles sur l'ensemble du territoire français. Après l'Assemblée Générale francilienne du 12 octobre à la Générale et la mobilisation du 18 octobre dernier au Panthéon (lire le "retour sur" du CAC), la mobilisation s'intensifie avec des rendez-vous prévus dans toute la France. 

     >> Télécharger le tract « Macron VIRE les salarié.e.s en contrats aidés, Pénicaud persiste – Vendredi 10 novembre : stoppons-les !!! »

     

     

  • Droits humains et Travail
    Quelle réforme du travail et de la protection sociale voulons-nous ?

     

    Lundi 23 octobre, 10h-18h30
    Paris 11ème, à la Fondation du Progrès de l'Homme (FPH)

     

    Les solidarités construites dans et autour du travail, la protection sociale, les droits du travail individuels et collectifs notamment, reposent sur un pacte social, largement questionné aujourd'hui par des enjeux nouveaux autour de l'évolution des formes d'emploi, de la transformation des métiers, des impacts technologiques .... Il est aussi menacé par une idéologie néolibérale et individualiste, qui atomise les ressorts de la protection pour les livrer aux principes assuranciels de marché.

    Réformes de la formation professionnelle, de la santé et de la négociation collective, loi travail et ordonnances, élargissement de l'assurance chômage... : dans un contexte de réformes brutales du droit du travail et de la protection sociale, déjà en cours et annoncées pour les mois à venir par le gouvernement, il est essentiel de mieux comprendre la situation et les perspectives à défendre. Comment affirmer la primauté des droits humains en renouvelant nos réflexions sur le travail et la solidarité ? Comment penser l'évolution de nos dispositifs, issus d'utopies, de luttes et de constructions solidaires et collectives ?

    Avec Laura AUFRERE, doctorante au sein du Centre d'Économie de Paris Nord (CEPN - Paris 13) ; Jean-Claude BOUAL, président du Collectif des Associations Citoyennes (CAC) ; Thomas COUTROT, membre des Economistes Atterrés ; Mathieu GREGOIRE, enseignant-chercheur à Paris X Nanterre, auteur de « Les intermittents du spectacle, enjeux d’un siècle de luttes » (La Découverte, 2013) ; Katerine LOUINEAU, membre du Comité des Artistes-Auteurs Plasticiens (CAAP) ; équipe et membres de l’UFISC.

     Consulter técharger le programme

     Inscription

    >> Cette journée s'adresse aux administrateurs et coordinateurs de l’UFISC, aux adhérents des organisations membres, aux acteurs culturels intéressés, et aussi plus largement, aux acteurs associatifs et/ou de l'économie solidaire.
    >> Entrée libre, sur inscription (>https://framaforms.org/inscription-seminaire-droits-humains-et-travail-quelle-reforme-du-travail-et-de-la-protection). La participation à distance est possible (sur inscription), via les outils de visio-conférence disponobles à FPH. 
    >> Fondation Charles-Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme (FPH), 38 rue Saint Sabin, 75011 Paris.
    Métro : ligne 5 Breguet Sabin, ligne 8 Chemin Vert ; bus ligne 20 ou 65, arrêt Chemin Vert. Plan.
    >> Contact et informations : contact@ufisc.org

     

  • Mobilisation inter-associative francilienne

     

    Une grande partie des associations se battent aujourd'hui pour leur survie alors qu'elles assurent des missions d'intérêt général fondamentales pour faire face aux réalités du monde qui nous entoure et contribuer au bien-être de tou.te.s.

    Face aux mesures brutales qui menacent la vie associative (suppression des aides à l'emploi, baisse des subventions, financiarisation de l'action publique, etc.), nous convions tous les citoyens et les acteurs associatifs qui se sentent concernés à venir organiser la riposte !

     

    Assemblée Générale des associations franciliennes,le jeudi 12 octobre à 18h00, à la Générale, 14 avenue parmentier, 75011 Paris.

     

    >> Flyer et page Facebook disponibles très prochainement

     

  • POUR UN DEBLOCAGE DES EMPLOIS AIDES ET UNE CONCERTATION ELARGIE SUR CES DISPOSITIFS

     

    En décidant, sans concertation, la fin brutale des contrats aidés de type CAE-CUI et d'avenir, le gouvernement nouvellement élu a provoqué un séisme tant auprès des salariés bénéficiaires de ces dispositifs que de leurs employeurs.

    Les organisations membres de l'UFISC souhaitent en premier lieu rappeler l'utilité sociale des structures éligibles du champ non lucratif, mais aussi les réalités des personnes en difficultés pour qui ces contrats représentent la première étape d'un retour à l'emploi.

    Cet impact négatif est amplifié par le fait que les règles sont ainsi changées en cours d'année alors que de nombreux contrats étaient en cours de création ou de renouvellement et que ces aides étaient budgétées. Cela a pour résultat à très court terme de générer de la précarité, de renvoyer des personnes au chômage, d'interrompre des processus de formation et de mettre en péril des projets en cours.

    Il convient aussi de contextualiser cet impact pour le secteur associatif dans son ensemble. Aux difficultés économiques qui frappent le secteur non marchand vient s'ajouter la baisse constante des subventions publiques. Dans cet état de fragilité générale, la suppression immédiate de milliers de contrats aidés est une menace supplémentaire pour la pérennité des associations et pour les missions d'intérêt général qu'elles portent ainsi que pour tous nos concitoyens, dans un modèle français reposant sur une forte implication du tiers secteur et de l'économie solidaire.

    Dans le champ artistique, les mesures décidées ont un impact d'autant plus négatif que les associations représentent la très grande majorité des employeurs (par exemple, plus de 82% pour le spectacle vivant ). Par effet de levier, c'est évidemment l'ensemble de l'écosystème créatif qui va subir un contrecoup violent : au-delà du resserrement économique d'un secteur particulièrement dynamique, c'est toute la vie culturelle du pays qui va s'en ressentir. Les activités culturelles sont le creuset dans lequel se construit ce vivre ensemble dont notre pays a grandement besoin, et constituent aussi un des rares domaines de croissance de l'emploi actuel (+31% entre 2000 et 2015 selon les chiffres de l'Observatoire des Métiers du spectacle vivant).

    Voilà pourquoi l'UFISC demande solennellement de revenir sur la décision de blocage des emplois aidés. Les quinze organisations qu'elle fédère dans le champ des arts et de la culture (arts de la rue, théâtres, musiques, marionnette, cirque, arts plastiques, conte, labels de musique enregistrée, radios...) regroupent plus de 2 500 structures qui développent une pluralité d'activités de création, de production, de diffusion, de fabrique, d'accompagnement de pratiques amateurs, de transmission et de partage culturel.

    Les aides à l'emploi existantes méritent certainement d'être révisées. Comme nous l'avons déjà exprimé, notamment lors des échanges sur le Fonpeps, nous plaidons pour l'adaptation de la politique de l'emploi aux réalités du terrain, mais aussi sa mise en adéquation avec les parcours professionnels tant dans un souci d'inclusion sociale que de réflexion sur le rapport au travail et à son organisation dans l'entreprise.

    C'est pour cela que nous souhaitons que la mission confiée à Monsieur Jean-Marc BORELLO ne se limite pas au périmètre des entreprises d'insertion, mais qu'elle soit élargie à l'ensemble des entreprises dont le moteur n'est ni le lucre, ni l'obligation de service public, mais le respect des droits humains, ceux de leurs forces de travail comme ceux des publics auxquels elles s'adressent, et que cette mission prenne la forme d'une réelle concertation de toutes les parties prenantes. Il y a là l'opportunité de transformer un désastre certain en une nouvelle dynamique. Revendiquant la co-construction et le dialogue social comme méthode de réforme, notre organisation est prête à participer pleinement à ce chantier.

     

    Les organisations membres de l'UFISC.

     

    Télécharger le communiqué.

  • Avec cette lettre ouverte au Président de la République, les organisations membres de l'UFISC souhaitent réaffirmer la nécessité d'intégrer pleinement les droits culturels, reconnus depuis 2015 par la loi, dans la mise en œuvre de l'action publique. Pour construire un vivre-ensemble solidaire et juste, nous affirmons en effet qu'il est de la responsabilité du gouvernement de miser sur le respect des droits fondamentaux et sociaux, ainsi que sur sur la coconstruction, avec les initiatives citoyennes, des politiques publiques, plutôt que sur la mise en concurrence des individus et la concentration des pouvoirs, qui favorisent la précarité, la violence et le repli sur soi.

     

    Les Droits Humains au cœur de la République, pour un vivre-ensemble solidaire

     

    Monsieur le Président de la République,

     

    Les droits culturels des personnes ont été reconnus comme responsabilité publique partagée des collectivités et de l’Etat. C’est une avancée démocratique qui répond aux développements des valeurs d'humanité que nous défendons.

    Il nous revient en mémoire le préambule de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme : « La méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, est à proclamer comme la plus haute aspiration de l'homme. »

    Au sein de l’ensemble indivisible et universel des droits humains, les droits culturels nous invitent à réinterroger les mots, les pratiques, les politiques publiques. Démarche incontournable si l’on souhaite que se développe un dialogue respectueux entre les personnes sur les territoires.

    Ils nous invitent à mettre en dialogue les pratiques dans leur diversité et à dépasser les logiques de « démocratisation » et d'accessibilité aux « œuvres » pour permettre des relations interculturelles plus équitables et plus justes. Ils se nourrissent d’expérimentations tout autant que de partages des savoirs, des pratiques, des croyances et des imaginaires.

    Ils nous invitent au décloisonnement, à la coopération entre les champs artistiques, de l'éducation, de la santé, du social… et à reconnaître les personnes dans leur globalité. Ils positionnent les acteurs artistiques comme une composante agissante et responsable mais non exclusive.

    En termes de politiques publiques, la reconnaissance des droits culturels des personnes fixe des impératifs de participation citoyenne, de co-construction de l'intérêt général et d'évaluation partagée. Elle redonne du souffle à la politique culturelle en soutenant la progression des libertés d'expression et des capabilités des personnes. Elle exige une action publique qui encourage la diversité des initiatives citoyennes, associatives, comme composante incontournable de sa construction.

    Nous, acteurs artistiques et culturels réunis au sein de l'UFISC, revendiquant un engagement culturel et solidaire, fondé sur la reconnaissance de l’égale dignité des personnes, de leur solidarité et de leur pouvoir d’agir, nous nous opposons, avec la plus grande force, à toutes les idées xénophobes, de haine et de repli que l'extrême droite infuse dans la société. Les orientations ultralibérales des politiques nationales et européennes décidées ces dernières années participent de ce mouvement. Nous constatons que la diversité culturelle est aujourd’hui menacée par les phénomènes de concurrence et de concentration. Que la logique d’austérité réduit les possibles à construire en commun. Et que plutôt que dans l’exacerbation de la sécurité, de l’interdiction et de la fermeture, notre force réside dans la liberté d’expression et le partage.

    Le gouvernement doit prendre la mesure de sa responsabilité pour endiguer cette montée du rejet de l’autre qui menace le vivre ensemble.

    C’est pourquoi, dans le cadre de notre mouvement « L’Art est public », nous appelons à penser des politiques culturelles réinventées.

     Nous demandons notamment :

    • des cadres concertés pour construire et mettre en œuvre l'action publiquedans une vision décloisonnée (arts, éducation, santé, action sociale...), associant les acteurs professionnels, les citoyens, les collectivités et l’État sur les territoires, à des fins d'équité et de diversité, associés à un droit à l’expérimentation notamment dans le soutien aux coopérations ;
    • la reconnaissance dela contribution à l’intérêt général de la diversité des initiatives citoyennes, vecteurs d’émancipation et de participation, et leur soutien dans la durée.
    • le soutien à une observation participative et partagéequi renouvelle les indicateurs de richesse et permet des démarches de progrès ainsi que la mise en place d’un comité d'évaluation du développement des droits culturels.
    • le développement des droits sociaux dans le cadre d’un modèle social solidaire assis à la fois sur la garantie des droits fondamentaux et la coconstruction, pour renforcer des conditions de travail et de protection des parcours respectueuses de la dignité des personnes.
    • le soutien aux structures de l’économie sociale et solidaire, non lucratives, qui poursuivent des fins d’utilité sociale, et développent des dynamiques territoriales, innovantes et coopératives, cruciales dans un monde en transition.

    Les organisations membres de l’UFISC

     

     

    LArtEstPublic mobilisation

    L'Art est public est un espace de réflexion et de mobilisation citoyen et participatif, impulsé par les organisations de l'UFISC et engagé dans une démarche de mise en débat des politiques publiques, autour de la coopération et de la coconstruction de l'intérêt général.

    > Lire le Manifeste de l'UFISC pour une autre économie de l'art et de la culture.

    > Lire l'Appel à la mobilisation pour une politique culturelle réinventée, texte fondateur du mouvement L'Art est public.

    Téléchargez la Lettre ouverte. 

  • Mots-clés FONPEPS

    Fonpeps – fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle vivant et enregistré

    Destiné aux entreprises du spectacle vivant et du spectacle enregistré, et aux artistes et techniciens qu’elles emploient, le FONPEPS vise à encourager la création d’emplois durables. Le fonds est doté de 90 millions d’euros. Les mesures du FONPEPS entrent progressivement en application. Cinq décrets sont parus précisant cinq aides à l'emploi :

    Pour suivre la mise en œuvre des mesures et télécharger les formulaires de demande (Cerfa) : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Aides-demarches/Fonds-national-pour-l-emploi-perenne-dans-le-spectacle-FONPEPS

    Il est rappelé qu’au vu de l’article et du décret sur les groupements d’employeurs, le GE peut désormais avoir accès à l’aide à l’emploi si l’embauche faite par le GE est dédiée à une entreprise qui pouvait bénéficier de cette aide.

    L’ensemble des TPE qui appliquent les conventions collectives du champ du spectacle vivant et du spectacle enregistré peut être concerné. N’hésitez pas à vous renseigner ! 

    A VENIR : L’UFISC travaille en lien avec le CRDLA Culture à un dossier ressource et proposera une session de formation et de travail sur le FONPEPS avec plusieurs membres en septembre 2017.

  • Mots-clés decrets LCAP

    Suite à la promulgation de la loi Liberté de Création, Architecture et Patrimoine (https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/7/7/2016-925/jo/texte), le ministère de la culture a mené le travail sur les déclinaisons réglementaires, durant lequel les organisations du secteur ont été consultées.

    Vous pouvez consulter sur le site de Légifrance plusieurs décrets et arrêtés rappelés ci-après :

    • Les conditions dans lesquelles les structures entrepreneurs de spectacle peuvent faire participer à des représentations des artistes amateurs, à titre individuel ou en groupements constitués, sans être tenues de les rémunérer, en encadrant notamment le nombre annuel de ces représentations. (article 32).

    > Décret n° 2017-1049 du 10 mai 2017 relatif à la participation d'amateurs à des représentations d'une œuvre de l'esprit dans un cadre lucratif

    Un arrêté et une circulaire doivent être associés à ce décret.

    • Les labels et le conventionnement (déclinaison de l’article 5 de la loi)

    > Le décret n° 2017-432 du 28 mars 2017 relatif aux labels et au conventionnement dans les domaines du spectacle vivant et des arts plastiques paru au JO le 3 avril : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/3/28/MCCB1628608D/jo

    > les arrêtés :

    • La transmission de données par les entrepreneurs de spectacles vivants (article 48).

    > Le décret n° 2017-926 du 9 mai 2017 relatif à la transmission de données relatives aux spectacles organisés par les entrepreneurs de spectacles vivants paru le 9 mai 2017 : www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/5/9/MCCB1706651D/jo/texte

    • Le médiateur de la musique 

    Décret n° 2017-338 du 15 mars 2017 relatif au médiateur de la musique : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/3/15/MCCB1628611D/jo/texte.

    Le médiateur a été nommé par décret le 31 mars 2017. Il s’agit M. BERTHOMIER, conseiller maître à la Cour des comptes, ancien directeur général du Centre Pompidou.

    • L’observatoire de l’économie de la musique

    Décret n° 2017-255 du 27 février 2017 relatif à l'observatoire de l'économie de la filière musicale : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/2/27/MCCB1632527D/jo/texte

    L’UFISC organisera en septembre une réunion d’information sur la mise en œuvre de la loi LCAP un an après et ses impacts pour nos structures artistiques et culturelles. En attendant, vous pourrez nous retrouver à Avignon pour deux rencontres les 12 et 13 juillet sur la contractualisation des relations entre associations et collectivités ainsi que sur la mise en œuvre des droits culturels.

  • Les musiques du monde en campagne ! #AuxSons, citoyen-ne-s !

     

    flyer recto compressé

    L'UFISC est signataire de l'Appel pour la diversité musicale en France, lancé par le réseau Zone Franche.

     

    Appel pour la diversité musicale en France

    La diversité culturelle est une réalité en France. Gommées, reléguées, uniformisées, les identités multiples qui la composent sont pourtant un levier d’échanges, de partage, d’égalité, de dignité pour mieux faire et vivre ensemble. À l’heure où les débats liés à la mobilité internationale, l’immigration et l’identité créent un phénomène de repli chez un nombre croissant de nos concitoyens, nous demandons des politiques et des actions qui soutiennent la reconnaissance et la valorisation de toutes les expressions de la diversité culturelle.

    Plus qu’un genre esthétique, les musiques du monde sont un outil politique et social qui valorise la diversité culturelle, ses acteurs professionnels en sont des porte-voix.

    Dans le cadre de la campagne #AuxSons lancée par Zone Franche, le réseau des musiques du monde, nous voulons faire entrer la diversité culturelle dans le débat électoral des présidentielles et des législatives.

    Nous votons pour :

    1 – La valorisation des richesses de la diversité culturelle

    Le monde, ici et ailleurs, est une mosaïque de cultures en interaction permanente. Elles sont aussi dignes les unes que les autres. Cette diversité est une richesse tant humaine qu’économique à condition qu’on y ait accès et qu’on la partage. Contre une vision uniforme du divertissement régie par une culture consumériste, nous voulons un monde de la pluralité des langues, des imaginaires, des patrimoines, des mots, des sons. Pour mieux se comprendre, pour ne pas avoir peur de l’autre, nous souhaitons que cette pluralité trouve sa pleine place dans l’espace public.

    2 – Le respect des personnes et de leurs droits culturels

    L’identité culturelle de chaque personne est multiple et non figée. L’assignation à une identité unique est dangereuse et ne sert que les discours d’exclusion. Chaque personne a le droit d’exprimer son identité culturelle et d’avoir accès à celle des autres pour mieux faire humanité ensemble.
    Les droits culturels, reconnus par les conventions de l’Unesco et la loi française, font partie intégrante des Droits de l’Homme. Fidèles à une vision politique de la culture, nous demandons que les droits culturels deviennent un référentiel pour l’ensemble des politiques publiques.

    3 – Le soutien à la création artistique et à l’émergence de nouveaux artistes

    Les musiques du monde sont minorées dans nos institutions culturelles, marginalisées par les musiques de grande consommation. Elles souffrent aussi d’un déficit médiatique. Elles sont pourtant largement partagées, vécues, plébiscitées, à travers villes et territoires. De nouvelles générations s’y ressourcent ou s’en inspirent. Elles suscitent des œuvres originales, véhiculent des valeurs de partage et de mémoire. Mais ces esthétiques doivent trop souvent compter sur leurs seules ressources pour avancer. Elles ont besoin d’un soutien conforme à leur impact sociétal, tant au niveau de la création, de la production, de la diffusion, que de la médiatisation.

    4 – La libre circulation des artistes et de leurs œuvres

    Dans un monde où la finance et les marchandises se jouent des frontières, la migration et la circulation des personnes sont souvent perçues comme une menace. La circulation des artistes et de leurs œuvres se heurtent aujourd’hui à des obstacles politiques qui empêchent l’expression de la diversité culturelle.
    Nous réclamons une liberté de circulation des artistes en Europe et entre le Nord et le Sud ainsi qu’une harmonisation des juridictions entre les États.

    5 – Des échanges internationaux équitables entre le Nord et le Sud

    Les musiques du monde, qui sont celles de la planète, sont au cœur de l’échange inégal. Pour s’affirmer, elles sont souvent confrontées à des obstacles insurmontables mettant à mal des carrières artistiques. Cette inégalité se manifeste à travers les coûts des voyages des artistes, les problèmes juridiques liés à leur circulation, leur statut dans leurs pays. Nous revendiquons la mise en place de moyens et de mécanismes pour des échanges internationaux plus équitables entre le Nord et le Sud.

    6 – Le soutien aux entreprises guidées par les valeurs de l’économie sociale et solidaire.

    Comment favoriser l’existence d’une communauté de citoyens égalitaires, tout en respectant les identités culturelles ? Les musiques du monde, directement liées aux enjeux de la citoyenneté et de l’éducation populaire, s’appuient sur des valeurs de respect, de démocratie, de solidarité et de partage. A ce titre, les acteurs des musiques du monde, professionnels ou amateurs, sont porteurs d’entreprises guidées par les valeurs de l’économie sociale et solidaire qui demandent à être mieux soutenues.

    #AuxSons citoyennes et citoyens !

    Signez l’Appel pour la diversité culturelle et musicale

    et soutenez la campagne

     

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    Le site de la campagne : http://auxsons.com

     

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