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Actualités / agenda

Les dernières infos sur la co-construction des politiques publiques.

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  •  Culture : il y a urgence et nous sommes prêt·e·s !

     

    Cette tribune, parue dans le journal Politis le 4 juin 2022, a été rédigée à l'initiative de l'UFISC dans le cadre de la dynamique L'Art Est Public.​

     

    Et si l'on prenait enfin la diversité culturelle à cœur et à bras le corps ?

    Au moment où la peur de l'altérité et le repli gagnent les esprits, ce combat est étonnamment absent de la sphère publique. Nos organisations sociales, politiques et économiques changent profondément et la culture est au cœur de ces transformations. Le déploiement de nouveaux imaginaires est un défi collectif.

    LartEstPublic
    Nous, artistes, chercheur·euse·s, citoyen·ne·s, sommes engagé·e·s pour défendre une culture diverse, solidaire, libre et joyeuse inspirée par tous ceux et toutes celles qui font la France aujourd'hui.
    Nous avons besoin du soutien de nos élu·e·s pour mener ce combat. Nous avons besoin de programmes ambitieux qui imposent la culture comme enjeu sociétal essentiel. Il y a urgence.

    Dans un pays qui s'est enorgueilli de porter le combat pour la diversité culturelle, comment expliquer la frilosité de la puissance publique face aux richesses d'expression que portent les personnes et les territoires ? Comment justifier cette défiance face aux expressions qui échappent aux cases du marché et de l'institution ?

    La diversité culturelle est partout, pour peu qu'on veuille la regarder ! Elle s'incarne dans les dizaines de milliers d'associations et de coopératives(1) qui œuvrent au quotidien, partout sur les territoires. Ces structures représentent une force citoyenne et économique considérable. Elles ouvrent des espaces de liberté, fabriquent du lien, choisissent la coopération plutôt que la concurrence, l'organisation en réseaux plutôt que la verticalité. Pourtant ces structures, comme l'ensemble des initiatives citoyennes, ont pris de plein fouet un plan social quasi invisible mais d'une extrême violence : baisse des subventions, fin des emplois aidés, activité jugée « non essentielle » en raison des restrictions sanitaires.

    Ces associations, ces coopératives, ces artistes, ces lieux, ces collectifs résistent malgré les difficultés, et à l'instar de beaucoup d'acteurs et actrices de l'agriculture, de la transition écologique, de la santé, du social, de l'éducation..., contribuent à penser et panser les divisions de la société.

    Sans titre 2
    Nous défendons une culture émancipatrice et respectueuse des droits humains, une économie culturelle sociale et solidaire fondée sur la recherche d'un mieux-être pour tou·te·s plutôt que des profits immédiats.
    Nous prenons au sérieux la singularité et la dignité des personnes et leur droit d'être des acteur·rice·s de la vie culturelle.

    Nous inventons d'autres formes d'interventions culturelles que la diffusion d'œuvres à des « publics » : lieux ouverts à la diversité des expressions, interventions artistiques hors des sentiers tracés, partenariats tissés dans la durée sur un territoire, volonté de travailler avec les personnes dans leur diversité. Nous initions d'autres modes de dialogue démocratique, d'autres manières d'habiter les villes et campagnes ; nous contribuons à imaginer, ensemble, un futur vivable face aux effondrements partagés.

    Les urgences démocratique, sociale, écologique, culturelle nous obligent. Nous en appelons à celles et ceux qui envisagent de siéger dans la prochaine Assemblée nationale : dialoguons !

    ​Nous sommes porteur·euse·s de propositions pour une refonte des politiques culturelles, encore marquées aujourd'hui par une vision surplombante de l'accès des « publics » à « l'excellence artistique », ou prétendant soumettre les expressions aux lois de la rentabilité marchande.

    Face à la tentation de mettre la culture dans des cases, nous préconisons des politiques transversales ; face à la verticalité des décisions, nous demandons des espaces de concertations ; face aux visions à court terme, nous proposons l'accompagnement au long cours de démarches de transition.

    C'est le sens de l'appel L'Art Est Public.

    C'est un enjeu fondamental pour la démocratie au moment où elle est gravement menacée. Il y a urgence et nous sommes prêt·e·s.

     

     

    (1) 82% des entreprises du spectacle vivant, représentant 48% de la masse salariale du secteur sont sous forme associative. 30% des entreprises de l'édition phonographique, audiovisuelle, cinématographique, le sont aussi, des milliers d'associations se développent dans les arts visuels, le livre, le patrimoine.

     

     

    → Retrouvez la tribune sur le site de la mobilisation L'Art Est Public : https://www.mobilisationculturelle.org/ et sur le site de Politis : https://www.politis.fr/articles/2022/06/culture-il-y-a-urgence-et-nous-sommes-pret-e-s-44524/.

     

    Signataires

    • ACTES IF, réseau solidaire de lieux artistiques et culturels indépendants en Île-de-France
    • ADDOC (Association des Cinéastes Documentaristes)
    • Jean-Christophe Aplincourt, co-président de la FEDELIMA (Fédération des Lieux de Musiques Actuelles)
    • Mathieu Barreira, chargé de production au Théâtre Comédie Odéon
    • Philippe Berthelot, consultant culturel, président d'honneur de l'UFISC (Union fédérale d'intervention des structures culturelles)
    • Raphaël Besson, docteur en sciences du territoire, directeur de Villes Innovations
    • Christelle Blouët, coordinatrice du Réseau culture 21
    • Yves Bommenel, codirigeant Coopérative illusion & macadam / Halle Tropisme
    • Eric Boistard, directeur de Stéréolux.
    • Stéphane Bossuet, directeur de la CAE Art en réel
    • Serge Calvier, co-président et délégué national de la FNAR (Fédération des Arts de la rue)
    • Luc Carton, philosophe
    • Jean-Pierre Chrétien-Goni, directeur du tiers-lieu Le Vent se lève
    • Le CITI (Centre International pour les Théâtres itinérants)
    • Laurent Decès, président du Syndicat des musiques actuelles et directeur de Petit Bain
    • Hervé Defalvard, économiste
    • Luc De Larminat, co-directeur association Opale
    • Danièle Demoustier, socio-économiste
    • Julie Desmidt, présidente de l'UFISC
    • Jean Faucheur, président de la Fédération de l'Art Urbain
    • FRAAP (Fédération des associations et réseaux d'artistes plasticiens)
    • Laurent Fraisse, sociologue
    • Eric Fourreau, directeur des Éditions de l'Attribut
    • Philippe Henry, chercheur en socioéconomie de la culture
    • Ricet Gallet, co-président de la FAMDT (Fédération des Actrices et Acteurs des musiques et danses traditionnelles)
    • Laurent Gardin, sociologue
    • Vincent Guillon, co-directeur de l'Observatoire des politiques culturelles
    • Cécile Héraudeau, présidente de Zone Franche
    • Alexandre Herer, président de Grands formats
    • Naima Huber-Yahi, historienne, chercheure associée à l'URMIS / Université Côte d'Azur ;
    • KOLET' , Réseau d'acteurs culturels du spectacle vivant de La Réunion
    • Stéphane Krasniewski, vice-président du SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) et directeur du festival Les Suds à Arles;
    • Bertrand Krill, co-président de l'UFISC (Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles)
    • Christian Lamy, coordinateur réseau des cafés culturels et cantines associatifs
    • Loredana Lanciano, co-présidente de la FNAR (Fédération Nationale des Arts de la Rue)
    • Fanny Landais, co-présidente de la Fraca-Ma (Fédération Régionale des Acteurs Culturels et Associatifs des Musiques Actuelles)
    • Bernard Latarjet, président de l'ONDA
    • Guillaume Laurent, co-président de la FNAR (Fédération Nationale des Arts de la Rue)
    • Christian Laval, sociologue
    • Jean-Louis Laville, titulaire de la chaire Économie Solidaire au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers)
    • Hervé Le Crosnier, éditeur
    • Joël Lécussan (Arts Factories/ Autres pArts, Mix'arts Myris)
    • Françoise Liot, sociologue de l'art et de la culture, Université de Bordeaux
    • Jean-Michel Lucas, Consultant en politique culturelle et expert en droits culturels
    • Marie-Claire Martel, présidente de la COFAC (Coordination des Fédérations et Associations de Culture et de Communication)
    • Magali Martinelli, co-présidente du RIF (Réseau des musiques actuelles en Ile-de-France)
    • Gustave Massiah, économiste
    • Lionel Maurel, Directeur adjoint InSHS/CNRS
    • Marc Mithouard, président de la FERAROCK (Fédération des radios associatives musiques Actuelles)
    • Sarah Montero, maîtresse de conférences en Géographie sociale, Université Bordeaux Montaigne
    • Cécile Offroy, sociologue, Université Sorbonne Paris-Nord et Association OPALE
    • Judith Pavard, co-présidente de la FNAR (Fédération Nationale des Arts de la Rue)
    • Gérard Peltre, président du collectif transfrontalier d'appui à la reprise de la grange théâtre rurale de Lachaussée (55)
    • Jean-Yves Pineau, directeur des Localos et auteur-compositeur-interprète
    • Nadia Ratsimandresy, présidente de Futurs Composés
    • Gilles Rouby, président du CAC (Collectif des Associations Citoyennes)
    • Christian Ruby, philosophe
    • Jérôme Saddier, président de ESS France
    • Nicolas Saelens, président de THEMAA (Association nationale des THéâtres de Marionnettes et Arts Associés)
    • Jean-Louis Sagot-Duvauroux, dramaturge et directeur de théâtre
    • Louis-Albert Serrut, auteur-réalisateur
    • Stanislas Souedet, co-président de la FRACA-MA (Fédération régionales des acteurs)
    • Frédéric Sultan, coordinateur du collectif Remix The Commons
    • SCC (Syndicat Des Cirques Et Compagnies de Création)
    • Philippe Teillet, maître de conférences à Sciences Po Grenoble
    • Emilie Toutain, co-présidente de la Fédélima
    • Emmanuel Vergès, codirecteur de l'Observatoire des politiques culturelles
    • Daniel Véron, président du centre de culture scientifique F93
    • Patrick Viveret, philosophe
    • Joëlle Zask, philosophe, maître de conférence à l'Université Aix-Marseille
    • Michèle Zwang-Graillot, présidente de la Ligue de l'Enseignement.

     

     

  • L’extrême droite est une nouvelle fois au second tour de l’élection présidentielle avec une éventualité de l’emporter. Les responsabilités en sont multiples, mais la situation exige un acte clair de refus des idées de l’extrême droite portées par le Rassemblement National et Mme Le Pen.

    Nous ne nous leurrons pas. Nous entendons depuis plus de vingt ans les discours de repli, de refus de l’autre, de fermeture des frontières, d’intolérance et d’appels à la discrimination de Mme Le Pen. Nous nous révoltons contre sa remise en cause des droits humains fondamentaux, droits universels, inconditionnels et indivisibles. Nous nous opposons aux replis identitaires figés et sclérosants, aux illusions d’une préférence nationale qui divise et trie parmi les plus pauvres, aux velléités autoritaires contre l’Etat de droit, à l’affaiblissement des droits humains contre les plus fragiles. Comme affirmé dans l’appel unitaire du 16 avril*, « En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. »

    Nous proclamons la force de nos valeurs républicaines, Liberté, Egalité et Fraternité. Elles s’ancrent à la fois dans la reconnaissance des personnes, de leur égale dignité, de leurs pouvoirs d’agir et dans notre responsabilité solidaire et démocratique.

    Alors que la possibilité d’un accès à la Présidence de la République par l’extrême droite gagne du terrain, le barrage par le vote est essentiel.

    Sans que cela soit d’aucune manière un quitus pour son bilan, ni une approbation de son programme, nous appelons à se saisir du bulletin de vote du seul candidat républicain, Emmanuel Macron.

    Pour lutter contre les inégalités et pour construire de nouveaux droits, nous continuerons à nous engager au quotidien dans nos activités culturelles et solidaires, en faisant front commun dans les mobilisations sociales et citoyennes.

    C’est le sens de notre mobilisation L’Art est Public.

    Nous en appelons à la responsabilité publique et

    • Invitons à mobiliser les imaginaires

    La culture est au cœur des transitions, par ce qu’elle porte de liberté, d’expression, d’émancipation critique et de construction individuelle et collective.

    • Affirmons que la diversité culturelle est une force et une richesse

    La culture n’est pas figée, sanctuarisée mais plurielle et diverse. Défendons la diversité, liée aux droits culturels des personnes, qui protège la liberté d’expression et promeut l’ensemble des pratiques artistiques et culturelles, professionnelles ou amateures.

    • Appelons à construire des voies solidaires et durables.

    Contre la marchandisation et la concurrence, déployons l'espace des communs, qui nous relie et que nous partageons. Enrichissons nos solidarités en renforçant les droits humains et sociaux. Reprenons la maîtrise de nos actions, sortons des évaluations financières et développons l’économie solidaire.

    • Nous engageons pour la participation de toutes et tous à la vie culturelle

    Revivifions nos organisations locales, de travail, de vie, par une culture démocratique plus ancrée. Construisons ensemble les politiques publiques.

     www.mobilisationculturelle.org

    *Appel unitaire du 16 avril "Non à l'extrême-droite, pour la justice et l'égalité !" : https://www.ldh-france.org/non-a-lextreme-droite-pour-la-justice-et-legalite-%ef%bf%bc/

  • Appel unitaire  -  « Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité ! 

    L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.  

    Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. 

    L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. 

    En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères. 

    Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

    Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. 

    C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Parisle samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel : « contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée ». 

     Lien vers la carte des rassemblements : https://www.ldh-france.org/non-a-lextreme-droite-pour-la-justice-et-legalite-%ef%bf%bc/

    Premiers signataires :

    Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin, Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Droit au logement (Dal), Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Féministe « Ruptures »,Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.

     

  • bandeau communiqué pass vaccinal impasse

     

    Communiqué du 10 février 2022

     

    Le secteur culturel est profondément ancré dans les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité.

     

    Notre raison d'être consiste à faire partager des émotions, à faire réfléchir, à faire échanger des per- sonnes, de tout âge et de toute condition, rassemblées (dans une salle de concert, un théâtre, un chapi- teau, dans la rue, une salle d'exposition, un musée, un cinéma, une bibliothèque...). Quand la substance même de notre action réside dans la recherche de la participation de toutes et tous à la vie culturelle, comment le gouvernement peut-il nous donner l'injonction de trier les personnes et de leur refuser l'accès à ces espaces collectifs d'émancipation ? Alors même que notre pays a plus que jamais besoin d'expression, de création et de lien social, nous sommes persuadés de l'intérêt général de la culture.

    Nos organisations sont conscientes de la gravité de la pandémie et soucieuses de la protection de la population comme de celle de leurs salarié·e·s et de leurs partenaires. Nous sommes évidemment convaincu·e·s du soutien public renforcé qui doit être apporté à la santé, comme bien commun et bien public, et de la solidarité qui doit s'exercer au niveau mondial, notamment par la levée des brevets sur les vaccins.

    Pour autant, nos organisations ont-elles à assumer le transfert de responsabilité des décisions prises par le Gouvernement ? Sommes-nous la 1ère ligne impliquée dans la mise en œuvre du programme visant à « emmerder les Français non vaccinés » ?

    Nos organisations sont consternées de devoir contrôler le statut vaccinal de leurs équipes salariées et de leurs nombreux bénévoles. Nous sommes face à des contradictions sur le plan sanitaire. Si nous avons le devoir - et la volonté - de protéger nos collègues, une équipe devra refuser un emploi à une personne présentant une preuve qu'elle n'est pas positive au Coronavirus, alors que, dans le même temps, une personne ayant un passe vaccinal pourrait être positive et contaminer le reste de l'équipe.

    Les choix artistiques, les choix de programmation sont désormais soumis à la condition d'un passe vaccinal. Nous ne devrions pas avoir à imposer une telle contrainte auprès des équipes artistiques et de tout∙e intervenant∙e avec qui nous construisons des projets. Dans le spectacle vivant, un·e seul·e artiste non vacciné·e, non remplaçable, implique l'annulation de représentations, de résidences de création, d'actions d'éducation artistique et culturelle. Les conséquences sont ainsi multiples et sévères pour l'ensemble des équipes qui risquent de perdre leurs revenus comme pour nos concitoyen·ne·s privé·e·s de spectacles.

    Nous voyons des équipes artistiques exploser de l'intérieur pour des différences de statut vaccinal, au risque de briser des relations et des personnes, d'assécher notre vivier artistique, d'empêcher tant son éclosion que son développement.

    Depuis novembre 2015, les établissements recevant du public (ERP) ont vu s'appliquer le plan Vigipirate, la loi sécurité globale, puis, depuis 2020, des protocoles sanitaires qui se sont enchaînés. Rien qu'en 2021, nous avons été soumis à 9 protocoles différents et les changements de règles continuent en 2022... Comment le public peut-il s'y retrouver ?

    Cet enchaînement de procédures sécuritaires et sanitaires laisse des traces et risque de changer la na- ture et la perception de nos établissements et événements : de lieux de convivialité et de partage vers des lieux de contrôles et de contraintes...

    Nos organisations sont confrontées à une crise grave et inédite qui sera lourde de conséquences à long terme. Les équipes permanentes, les artistes, les technicien∙ne∙s travaillant dans la culture sont entravé·e·s dans leur liberté fondamentale d'exercer leur profession. Les risques psychosociaux n'ont jamais été aussi prégnants dans toutes les professions de notre secteur. Nous n'avons jamais connu un tel désarroi.

    À notre connaissance, dans aucun autre pays européen, les artistes, technicien∙ne∙s ou membres des équipes du secteur culturel sont empêché∙e∙s de travailler du fait de leur statut vaccinal. Le passe vaccinal est ainsi en décalage avec le passe sanitaire européen (Certificat numérique de l'Union eu- ropéenne) en vigueur jusqu'au 22 juin 2022 et risque fort d'impacter plus défavorablement encore la mobilité internationale du secteur et d'abîmer un peu plus les liens qui nous unissent avec des artistes et professionnel∙le∙s culturel∙le∙s de toutes origines.

    Le passe vaccinal est une impasse pour la culture. Comme un coup de grâce, il dégrade un peu plus la perception du secteur culturel par la population, fracture les individus en étant source de discorde et achève de démolir le moral des équipes qui font vivre la culture et en sont une richesse cruciale.

    Nous voulons sortir de l'impasse au plus vite !

    Nous demandons le retrait du passe vaccinal.

     

    SIGNATAIRES

    • CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
    • FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
    • FEDELIMA - Fédération des Lieux de Musiques Actuelles
    • FEMA - Fédération musiques actuelles de Bourgogne-Franche-Comté
    • FEVIS - Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés
    • FNAR - Fédération Nationale des Arts de la Rue
    • FRACA-MA - Fédération régionale des acteurs culturels et associatifs - Musiques Actuelles
    • FUTURS COMPOSÉS - Réseau national de la création musicale GRABUGE - Réseau des musiques actuelles du Grand Est GRANDS FORMATS
    • KOLET' - Réseau des acteurs culturels du spectacle vivant de la Réunion
    • OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
    • PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud & Corse
    • LE POLE - Le Pôle de coopération pour les musiques actuelles en Pays de la Loire
    • RIF - Réseaux des musiques actuelles en Ile-de-France
    • RIM - Réseau des indépendants de la musique en Nouvelle-Aquitaine
    • SCC - Syndicat des cirques et compagnies de création
    • SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
    • THEMAA - Association nationale des Théâtres de Marionnettes et Arts Associés
    • UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
    • ZONE FRANCHE - Le réseau des Musiques du Monde

     

     

     

    CONTACT PRESSE

    Boris Colin | FEDELIMA - coordinateur des collaborations intersectorielles : boris.colin@fedelima.org - 06 13 06 07 29

     

    >> Télécharger le communiqué.

  • Communiqué suite aux répressions de la manifestation musicale des 18 et 19 juin à Redon 2

     

     

    Nos organisations, fédérations et syndicats représentatif·ve·s de la création, de la transmission, de la production et de la diffusion dans les champs de la musique, du théâtre, du cirque, des arts de la rue, de la marionnette, de la danse, des arts visuels, interpellent par le présent communiqué les pouvoirs publics au sujet des événements qui se sont déroulés les 18 et 19 juin à l'occasion d'une Rave Party sur le territoire de Redon.

    C'est avec consternation que nous avons pris connaissance des violences qui se sont déroulées à l'occasion de la manifestation musicale. Des violences qui ont causé des mutilations, et des destructions d'instruments de musique. Nous sommes d'autant plus consterné·e·s qu'il semblerait que la préfecture ait interdit l'accès aux secours alors même que des personnes, dont certaines en "urgence vitale", étaient en attente de soins.

    Les tensions entre les forces de l'ordre et le public nous semblent devenir banales et sont peut- être la conséquence d'une criminalisation des événements de musiques électroniques indépendants. Cette manifestation avait certes fait l'objet d'une interdiction préalable par la préfecture. Toutefois cela ne peut en aucun cas justifier le recours à une telle brutalité, qui met en danger des personnes réunies pour partager un temps de musique et exercer leur droit à la participation à la vie culturelle.

    La destruction inédite du matériel des artistes nous a de plus fortement choqué·e·s. Les images d'instruments de musique, tables de mixage, d'amplis et de sonorisations, détruits volontairement à coup de masses nous rappellent celles que laissent, dans leurs sillages, les régimes réprimant les libertés d'expression.

    Les actions ordonnées par la hiérarchie des gendarmes mobiles, sur ordre de l'autorité préfectorale, entrent en complète contradiction avec les engagements internationaux de la France en matière de respect des droits culturels : Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, convention Unesco de 2005, Pacte international des droits civils et politiques de 1966.

    Afin de faire la lumière sur les destructions et violences qui se sont déroulées lors de l'événement artistique de Redon, les 18 et 19 juin dernier, nous appelons de nos vœux la mise en œuvre d'une enquête indépendante. Nous redemandons la mise en place d'espaces de concertation permanents réunissant les pouvoirs publics et les organisateur·ice·s d'événements musicaux et artistiques indépendants. Les contraintes sanitaires ne peuvent justifier la répression de la vie culturelle dont nous avons, individuellement et collectivement, besoin.

     

    >> Téléchargez et partagez le communiqué.

     

    Premiers signataires :

    • ACTES IF - Réseau solidaire de lieux culturels franciliens
    • Les Allumés du Jazz
    • FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
    • FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
    • FEDERATION DE L'ART URBAIN
    • FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
    • FERUE - Fédération des arts de la rue en Ile de France
    • FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
    • FRACA-MA - Fédération Régionale des Acteurs Culturels - Musiques actuelles Centre-Val de Loire
    • Futurs Composés, réseau national de la création musicale
    • GRANDS FORMATS - Fédération d'artistes pour la musique en Grands Format
    • KOLET' – Réseau des acteurs du spectacle vivant - La Réunion
    • Réseau HYBRIDES - Coordination régionale des Lieux intermédiaires et indépendants en Bretagne
    • Les margoulins Productions
    • LE PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud & Corse
    • LE POLE - Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire
    • OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
    • RECCA - Réseau des Cafés Culturels Associatifs
    • RIF - Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
    • RIM – Réseau des indépendants de la musique
    • SCC - Syndicat des Cirques et Compagnies de création
    • SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
    • SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
    • THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
    • UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelle
    • ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde

     

    La liste des signataires est régulièrement mise à jour (MAJ du 09/07/21).

     

     

  • Mots-clés festivals

    Contribution de l'UFISC à la seconde édition des Etats Généraux des Festivals

     

    Dans le cadre de la seconde édition des Etats Généraux des Festivals, qui se sont tenus le 28 juin 2021 à Bourge, l'UFISC a tenu à affirmer la multiplicité des forces culturelles et citoyennes que constituent les festivals, et la nécessité de les soutenir par la coconstruction de politiques publiques, assises sur la responsabilité en matière de respect de la diversité et des droits culturels, d'une égalité des personnes et d'une équité territoriale renforcées et d'une structuration professionnelle et citoyenne solidaire et engagée pour le développement durable.

    >> Lire la contribution.

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    Dans nos sociétés en profonde transformation, l'art et la culture sont cruciaux.

    ​Certains territoires l'ont compris : la recherche d'un développement culturel cohérent et équitable passe par la prise en compte de la diversité des initiatives et par la reconnaissance de la pluralité des modèles organisationnels et économiques. En ce sens, les acteurs culturels de l'économie solidaire représentent une alternative éprouvée et durable au phénomène de concentration industrielle.

    L'action publique doit soutenir en priorité cette autre voie, basée sur les principes de solidarité, de coopération, de citoyenneté, et à visées autres que lucratives.

    Nous proposons 5 pistes pour des politiques régionales et départementales qui répondent à ces enjeux, inscrites dans la continuité des propositions formulées dans le Plan de revitalisation culturelle.

     

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    >> Consultez et téléchargez la plateforme de propositions Pour des politiques culturelles régionales et départementales plus solidaires et ouvertes à la diversité sur le site dédiéehttps://www.mobilisationculturelle.org/

    >> Téléchargez le communiqué de presse.

    >> Accédez aux ressources #Régionales2021, avec les contributions des organisations membres de l'UFISC et d'autres réseaux et collectifs régionauxhttps://www.mobilisationculturelle.org/autres-contributions.html

     

    5 pistes pour revitaliser l'art et la culture sur les territoires !

    La diversité culturelle, la prise en considération des droits culturels et l'organisation démocratique et solidaire constituent une réponse pour demain. Pour cela, les politiques culturelles régionales et départementales ont pour mission d'assurer et de respecter les droits pour chacun∙e de participer à la vie artistique et culturelle.

     

    Présentation synthétique des propositions 

     

    1- Soutenir les coopérations dans le champ culturel et solidaire

    Pour amorcer des changements structurels vers un modèle plus solidaire, plus durable et plus respectueux des droits humains, à travers la mise en place de programmes d'appui aux démarches de transition et d'expérimentations coopératives.

    Il s'agit notamment de soutenir les coopérations inter-associatives, les lieux mutualisés, les collectifs artistiques, les pôles territoriaux de coopération économique, les démarches de mutualisation de moyens, de pairs à pairs, les projets culturels de territoires et toutes autres formes de projets coopératifs non encore identifiés ou expérimentaux.

     

    2- Aménager et renforcer des espaces territoriaux de coconstruction des politiques publiques des arts et de la culture

    Nous plaidons pour la mise en place au niveau régional d'espaces permanents de dialogue et de coconstruction des politiques culturelles (dont les dispositifs de soutien et leurs critères d'évaluation, à chaque niveau territorial). Ils doivent rassembler sous un seul toit l'ensemble des parties prenantes de l'écosystème culturel de chaque région, et prendre appui sur les structurations d'acteur·trice·s déjà à l'œuvre, pour leur permettre de se consolider et de se développer.

    En période de crise, réactivité et adaptation des politiques publiques aux contextes territoriaux sont plus indispensables que jamais.

     

    3- Soutenir l'emploi permanent & l'emploi artistique et technique

    Nous demandons aux Régions de renforcer ou redéployer des aides à l'emploi adaptées aux réalités professionnelles des structures et aux objectifs de pérennisation des postes soutenus.

    Nous insistons pour un soutien tout particulier à l'emploi artistique et technique, à travers un fonds dédié à l'emploi avec des mécanismes simples, accessible à tous types d'activités artistiques et culturelles, sur la base du nombre d'artistes (intermittent·e·s ou auteur·e·s) et technicien∙ne∙s rémunéré∙e∙s.

     

    4- Soutenir la diversité artistique et culturelle

    Pour soutenir de manière durable le maillage territorial de milliers de structures culturelles et artistiques, initiatives citoyennes et non lucratives, contribuant à l'intérêt général, et portant des relations partenariales coconstruites avec les collectivités publiques, les Régions et les Départements doivent notamment :

    • Privilégier les conventions d'objectifs coconstruites entre porteurs du projet et collectivités aux appels d'offre et marchés publics, qui mettent au même niveau le secteur lucratif et les associations dont ils nient la dimension citoyenne.
    • Mettre en place des aides au fonctionnement pour asseoir le développement et l'évolution des structures.
    • Favoriser les conventionnements pluriannuels et pluripartites avec plusieurs collectivités sur la base du projet culturel et artistique global des structures, au lieu du découpage action par action qui les précarise et installe une relation de prestation.

     

    5- Maintenir les subventions, assouplir les règlements budgétaires et financiers et faciliter l'accès aux fonds structurels européens

    Nous revendiquons le maintien de toutes les subventions jusqu'en 2024 à un solde de 100 %.

    Au-delà, nous demandons également de faciliter administrativement l'accès aux financements publics que les collectivités ont en gestion.

    Nous souhaitons également voir les régions mettre en place et/ou soutenir la mise en place d'outils financiers à destination des structures culturelles de l'ESS (fonds d'amorçage, fonds de garantie, capital-risque solidaire, fonds d'épargne solidaire, aides en fonds de roulement) à travers des partenariats avec la BPI, la CDC, des outils sectoriels comme l'IFCIC ou des fonds européens.

     

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    Ces propositions s'articulent avec les mesures du Plan de revitalisation culturelle pour une solidarité active, et une nouvelle dynamique culturelle et artistique.

     

    >> Lire et télécharger l'ensemble des pistes d'action proposé dans le document "Pour des politiques culturelles régionales et départementales plus solidaires et ouvertes à la diversité" : https://www.mobilisationculturelle.org/les-propositions.html

    >> Participez à la diffusion des proposition pour une politique régionale solidaire ! Téléchargez les visuels.

    >> En savoir plus sur le Plan de revitalisation culturelle.

     

     

  • Quel monde associatif pour demain ? 

     

    Ouvrage collectif, sous la direction Patricia Coler (MES - UFISC), Marie-Catherine Henry (FMSH), J-Louis Laville (CNAM - FMSH) et Gilles Rouby (CAC), aux éditions Erès

     

    210504 UFISC quelmondeasso ouvrageLe monde associatif est aujourd'hui à la croisée des chemins. Issu de recherches participatives entre acteurs associatifs (culture, défense des droits, éducation populaire, social...) et chercheurs, cet ouvrage envisage deux scénarios contrastés. L'un met en avant les limitations qui entravent l'action associative, les risques qui peuvent l'affaiblir. Le second, au contraire, envisage les dynamiques internes existantes ou à mettre en œuvre pour affirmer le potentiel transformateur des associations.

    Cette publication aux éditions Érès est une invitation à la réflexion et à l'action.

    Un ouvrage vivant de rencontres à venir : 

    - Jeudi 6 mai à 17h30 : Présentation officielle de l'ouvrage (visioconférence). Inscription.

    - Jeudi 20 mai à 20h00 : séance spécifique de l'Université des Savoirs Associatifs du Collectif des Associations Citoyennes (en visio). En savoir plus et s'inscrire..

    - Jeudi 10 juin : présentation du livre et débat dans le cadre de l'Agora de la République de l'ESS avec le MES, retransmis en ligne depuis Dijon. Informations.

     

    En librairie le 6 mai 2021 ! 

    Les ressources pour en savoir plus et communiquer largement sur l'ouvrage :


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    Communiqué de presse « Mai 2021, publication de l'ouvrage : QUEL MONDE ASSOCIATIF DEMAIN ? Mouvements citoyens et démocratie »

    Pas de société solidaire sans associations citoyennes.

    Pourtant, au regard des politiques menées ces dernières années, fragilisant sans cesse leurs capacités d'actions (baisse de financement, arrêt des emplois-aidés, entraves matérielles et juridiques précarisant leurs initiatives), cette évidence semble être de celles qui, paradoxalement, ne vont pas de soi...

    Dans une démarche inédite, à plusieurs voix, ce livre interpelle : quel monde associatif pour construire quelle société demain ?

    Si le monde associatif fait tout autant partie de l'histoire de notre République qu'il constitue une partie de l'encre avec laquelle écrire son avenir, alors quelles évolutions souhaiter et dessiner ensemble pour les initiatives citoyennes désintéressées, non-lucratives ?

    La crise sanitaire et économique actuelle montre, encore une fois, qu'en traduisant en langage d'actions pragmatiques et quotidiennes les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, les associations permettent de « tenir le choc » et d'amoindrir les effets les plus catastrophiques des inégalités sociales et écologiques... Mais loin de se contenter de ces simples effets réparateurs, les projets concrets de citoyens engagées permettent surtout de se projeter dans un système socio-économique plus juste, plus soutenable, plus équitable et plus participatif.

    Ici néanmoins, nulle naïveté ou idéalisation des associations mais le constat de l'importance des actions de la société civile organisée pour éviter le repli sur soi et le désarroi qui font le lit de l'autoritarisme et menacent la démocratie.

    Conçu comme un dialogue entre plusieurs auteurs, ce livre a vocation à devenir, dans les prochains temps, le support de nombreux temps d'échanges, de dialogues, de rencontres et confrontations d'idées permettant d'accélérer et d'intensifier une nécessaire réflexion collective.

     

    Contacts Presse :

     


     

    Ce livre collectif a été réalisé dans le prolongement de la journée d'étude acteurs-chercheurs QUEL MONDE ASSOCIATIF DEMAIN ? Des limites actuelles de l'action associative aux moyens de les dépasser, organisée le samedi 21 Novembre 2020 par le Collège d'études Mondiales, le Collectif des Associations Citoyennes le Mouvement pour l'Économie Solidaire, l'Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles, le Transiscope, l'Institut Polanyi France et le Mouvement associatif.

    Avec la participation de : Jean-Claude BOUAL, Julien CHANDELIER, Louisa CHERIFI, Christine CHOGNOT Antonio DELFINI, Philippe EYNAUD, Laurent FRAISSE, Idir IGOUDJIL, Philippe JAHSHAN, Michel JEZEQUEL, Jean-Baptiste JOBARD, Frédérique KABA, Marianne LANGLET, Luc DE LARMINAT, Bruno LASNIER, Quentin MORTIER, Fatima MOSTEFAOUI, Geoffrey PLEYERS, Adrien ROUX, Jérôme SADDIER, Claude SICART, Julien TALPIN

     

     

     

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    - communiqué de presse du 5 mars 2021 -

    Sénatrices, Sénateurs, nous vous demandons de voter contre l'article 25 de la proposition de loi sécurité globale !

     

    La proposition de loi relative à la sécurité globale a été étudiée ce mercredi 3 mars en commission des lois au Sénat et, hélas, malgré nos alertes, l'article 25 a été maintenu.
    Celui-ci prévoit : « Art. L. 315‑3. - Le fait qu'un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service, dans des conditions définies par arrêté du Ministre de l'Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l'accès à un établissement recevant du public. »

    Nos organisations rassemblent des centaines d'Etablissements Recevant du Public (ERP) : salles de concert, de spectacle, festivals, centres de formation, etc.

    Si, depuis 2016, le port d'armes par les forces de l'ordre est autorisé hors service, il est alors opposable dans les établissements recevant du public, droit dont nous avons pu faire usage. Cependant, avec l'adoption de l'article 25, la présence d'armes au sein d'ERP et donc de lieux culturels serait facilitée voire banalisée, et nous y voyons un grave danger.

    En effet, notre expérience au plus près du terrain nous permet d'identifier des risques extrêmement dommageables et bien plus importants que les vertus illusoires de cet article 25 : mouvements de panique à la vue d'une arme, falsification de cartes de police pour introduire des armes, risques de débordements liés à l'environnement festif et à la présence d'alcool, etc.

    Aussi, à la veille de l'étude de la proposition de loi en séance au Sénat les 16, 17 et 18 mars, nous interpellons haut et fort nos représentant·e·s élu·e·s pour leur demander de s'opposer à cet article.
    En aucun cas, il ne nous semble que les Françaises et les Français soient désireux de vivre dans une société armée.

    Nous invitons en outre tou·te·s les représentant·e·s d'ERP à nous rejoindre dans cette démarche afin d'obtenir ensemble la suppression de cet article.

     

     

    >> Télécharger le communiqué.

     

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    Contacts presse :

    • De Concert ! – Mohamed Bahnas – contact@deconcert.org – 06 12 75 99 32
    • FAMDT – Alban Cogrel – alban.cogrel@famdt.com – 06 38 69 54 93
    • FEDELIMA – Benjamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 02 40 48 08 85
    • Les Forces Musicales – Gaëlle Le Dantec – g.ledantec@lesforcesmusicales.org – 06 13 12 09 17
    • France Festivals – Alexandra Bobes – a.bobes@francefestivals.com – 06 63 49 93 19
    • PRODISS – Kathleen André – kandre@equancy.com – 06 16 55 43 05
    • PROFEDIM – Aurélie Foucher – aurelie.foucher@profedim.org – 07 60 49 44 06
    • SMA – Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75
    • SNSP – Marianne Charpy – m.charpy@snsp.fr – 01 40 18 55 95
    • SYNAVI – Muriel Guyon – direction@synavi.org – 06 72 84 46 30
    • Syndeac – Vincent Moisselin – v.moisselin@syndeac.org – 06 61 96 75 59
    • Technopol – Tommy Vaudecrane – tommy@technopol.net – 06 16 29 35 97
    • UFISC – Patricia Coler – patricia.coler@ufisc.org – 06 73 49 74 29
    • Zone Franche – Pierre-Henri Frappat – direction@zonefranche.com – 06 75 79 13 61

     

     

     

     

  • Mots-clés Mobilisation

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    CULTURE EN DANGER : LE TEMPS DES ENGAGEMENTS !

     

    APPEL UNITAIRE DES ORGANISATIONS DU SPECTACLE 4 MARS 2021

     

    Les structures culturelles, en particulier celles du spectacle et du cinéma, ont été les premières touchées par des restrictions et fermetures liées à la crise sanitaire : le 4 mars prochain en sera le premier et triste anniversaire. Les artistes et techniciens intermittents du spectacle, les permanents de nos secteurs et nombre d'artistes-auteurs sont depuis privés d'une grande part de leurs activités et de leurs revenus.

    Les mesures de soutien prises par le gouvernement et les collectivités territoriales, incontestables et indispensables depuis le début de la crise, n'ont cependant pas permis à une majorité des acteurs du secteur de voir compensées leurs pertes d'activités et leurs pertes économiques. La mise en œuvre de ces aides, a par ailleurs largement manqué de transparence et d'équité. À ce stade, l'emploi permanent a pu être préservé, mais l'activité partielle est intervenue minoritairement pour compenser les annulations de contrats des intermittents (14% au printemps dernier, moins de 4% en septembre, en déclin depuis). Des employeurs se voient par ailleurs refuser leurs demandes par l'administration alors que les contrats de cession ne sont pas honorés.

    2021 est l'année de tous les dangers : budgets des collectivités territoriales en berne – ils sont les premiers financeurs de la Culture - et gouvernement qui réduit, mois après mois, son soutien au secteur culturel dont les restes à charge vont encore augmenter. Les perspectives de ressources propres pour l'ensemble des structures (billetterie pour les lieux et festivals, cession du droit d'exploitation pour les équipes artistiques) sont atones et les volumes d'emploi s'effondrent, aggravant le phénomène de précarité et de manque de visibilité. Une partie des artistes et techniciens intermittents du spectacle ont vu leur droit à l'assurance chômage prolongé jusqu'au 31 août 2021 et quelques mesurettes sont arrivées pour certains jeunes et une petite partie des artistes-auteurs et indépendants.

    Le public s'est souvent fait entendre aux côtés des professionnels pour dire que "ce n'était pas une vie" d'être éloigné des œuvres et des artistes. Nos revendications pour la survie de nos entreprises et pour les professionnels qui travaillent avec elles sont celles d'un secteur important à la cohésion de notre société tout comme le champ du spectacle occasionnel primordial pour bon nombre d'artistes et techniciens.

    Nos structures et nos salariés sont plongés dans le désarroi. Exsangues et épuisés, nous demandons à présent des décisions fermes et immédiates pour que soit permis à toutes celles et ceux qui exercent un métier culturel de pouvoir en vivre et non plus survivre, à savoir :

    Une méthodologie de travail pour la réouverture dans un calendrier réaliste pour les lieux culturels, y compris ceux qui accueillent des pratiques en amateur, et un engagement sur la tenue des festivals et des spectacles occasionnels organisés dans le cadre des festivités populaires, nous permettant d'arrêter de naviguer à vue de quinzaine en quinzaine, au mépris de la santé physique et mentale des équipes.

    Une réelle concertation sur un plan de relance réaliste et adapté pour accompagner la reprise d'activité qui ne pourra avoir lieu sans volontarisme et aides substantielles.

    Un fonds pour l'emploi direct dédié au secteur culturel permettant un maintien du volume d'emploi (résidences de recherche ou de création, répétitions, actions de transmission, etc.), donc le maintien des compétences spécifiques à nos métiers, qui puisse aussi permettre de mener une politique volontariste d'inclusion des jeunes, et apporter un soutien à l'ensemble des artistes-auteurs et des indépendants de la culture ;

    Un engagement sans tarder sur la prolongation de l'année blanche au-delà du 31 août 2021 pour tous les intermittents du spectacle ;

    Une consolidation immédiate des organismes sociaux du secteur culturel (l'Afdas pour la formation professionnelle, le CMB pour la prévention et la santé au travail, la Caisse des Congés Spectacles, Audiens pour la santé et la prévoyance) durement touchés par l'absence de cotisations liée à l'effondrement du volume d'emploi. Ces droits sociaux complémentaires doivent être garantis ;

    Faciliter l'accès au fonds de solidarité pour le rendre éligible à tous les artistes auteurs et mettre-en-place des mesures spécifiques telle qu'une indemnisation forfaitaire pour tous les artistes-auteurs d'un spectacle pour chaque date annulée depuis le 17 mars 2020, quand l'artiste-auteur n'a pas pu bénéficier d'un autre type d'indemnisation pour ces dates.

    Une solution – qui s'est trop fait attendre – à l'impossibilité pour certains salariés et artistes-auteurs d'ouvrir des droits à un congé maternité ou un congé maladie, proprement discriminatoire, alors que l'égalité entre femmes et hommes doit être un combat encore plus actif en période de crise.

    Les choix politiques dans cette période sont difficiles, nous le savons. Néanmoins, nous ne pouvons souscrire à des décisions qui réduiraient à néant l'idée même de politiques culturelles, de tentatives de déploiement vers tous les publics qui sont loin d'être achevées. L'exercice des droits culturels que constituent la liberté de création, l'accès du plus grand nombre aux œuvres de l'esprit et la citoyenneté active est indissociable du pacte républicain;

    La Culture est un bien commun.

    Elle est partout. Elle ouvre des voies, offre des perspectives, appelle à réfléchir sur soi, sur les autres, sur le monde. Elle est un espoir.

    Nous allons la défendre. Nous ne voulons plus d'effets d'annonce, nous voulons des engagements ! Notre volonté d'exercer nos métiers et d'en vivre est aussi celle de maintenir le dialogue avec le public.

    Le 4 mars, tous les acteurs du monde culturel seront à nouveau mobilisés !

    Paris, le 25/02/2021

     

    >> Télécharger le communiqué.

    >> Le site de la mobilisation : www.culture4mars.fr

    >> Tous les rendez-vous : ICI

     

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