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Actualités
Les dernières infos sur le chantier 'Structuration professionnelle'.
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Mots-clés covid19 | diversité culturelle | structuration professionnelle
Adresse au gouvernement sur la reprise d’activité et le plan de soutien au secteur artistique et culturel
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Les activités relevant des arts vivants et de la culture sont totalement à l'arrêt depuis les premières mesures prises contre la Covid19, et elles seront parmi les dernières à reprendre.
Ce sont des dizaines de milliers d'entreprises, pour l'essentiel toutes petites, dans tous les territoires, qui perdent directement au moins la moitié de leur activité de l'année et ne pourront reprendre une activité normale avant au moins un an voire deux. C’est un écosystème dense qui est bouleversé et ses centaines de milliers de salarié.e.s, d'auteur.e.s, de fournisseurs, qui sont confronté.e.s pour longtemps à une précarité accrue : tou.te.s sont menacé.e.s de disparaître.
Il faut, dans la durée, rassembler l'ensemble des moyens disponibles et les organiser en concertation avec tou.te.s les acteur.trice.s des filières concernées, des citoyen.ne.s aux autorités de tutelle en passant par les salarié.e.s et les entreprises dans toute leur diversité.
L’art et la culture sont une dimension essentielle de notre vivre-ensemble.
Dans ce contexte de gestion d’une crise sanitaire sans précédent et de mesures exceptionnelles, la participation à la vie culturelle de toutes et de tous est un enjeu crucial pour faire vivre les libertés, le lien social, les imaginaires.
L'Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles (UFISC) avec ses 16 organisations professionnelles d’employeurs membres, associée à un grand nombre d'autres organisations et collectifs dans la Mobilisation et Coopération Art et Culture - MCAC pour coordonner une réponse collective des secteurs artistiques et culturels, demandent des politiques publiques concertées à la hauteur de ces enjeux d’intérêt général.Les acteur.trice.s artistiques et culturel.le.s ont besoin :
- de réponses à la fois claires et circonstanciées, nationales et adaptées à leurs situations territoriales.
- d’un plan de secours immédiat qui dure a minima jusqu’à la fin de la saison 2020-21, tant est impossible la reprise normale de leurs activités.
- d’espaces de dialogue et de concertation continue avec l’Etat et avec les collectivités territoriales et leurs groupements.
Les mesures que nous demandons:
- Des clarifications urgentes de l’Etat en matière de calendrier de reprise et d’obligations de santé publique pour permettre à tou.te.s les acteur.trice.s de décider de son organisation et d’anticiper les mesures sanitaires indispensables et les mettre en place.
- La poursuite du travail dans les instances de concertation professionnelles (CNPS, CNPAV) pour définir, en concertation avec les autorités sanitaires et toutes les organisations professionnelles, un plan détaillé précisant a minima les conditions sanitaires, concernant les travailleur.euse.s et concernant les publics, qui seront exigées pour autoriser la reprise de chaque type d'activité dans nos secteurs.
- La définition de processus qui permettent d’articuler les mesures générales édictées au niveau national et la prise en compte des situations territoriales, en dialogue avec les préfets et les collectivités et dans le cadre d’espaces territoriaux de concertation entre acteur.trice.s et collectivités publiques, associés aux CTC en région.
- Des mesures économiques pour mettre en œuvre les mesures sanitaires dans les structures les plus fragiles (équipement de sécurité pour les équipes, les artistes, les publics, achat de masques/gels/gants, achats de tests, aménagement des locaux et des jauges, mise aux normes, prestations supplémentaires, etc.).
- Le soutien économique à la formation des équipes, notamment les salarié.e.s intermittent.e.s, et l’accompagnement des entreprises, majoritairement des TPE d’économie sociale et solidaire.
- L’extension de toutes les mesures exceptionnelles jusqu'en août 2021 (activité partielle, fonds de solidarité, politiques d’appui en matière de cotisations sociales, de charges et de crédits, etc.), sans discrimination pour les acteurs non lucratifs et solidaires.
- La mise en œuvre opérationnelle et rapide de la protection sociale des intermittent.e.s, auteur.e.s et précaires du champ culturel, selon les promesses du Président de la République.
- Le développement de politiques de secours et de reconstruction à travers un plan d’aide à l’emploi et de soutien massif aux processus coopératifs dans les territoires.
- La révision et l’amplification des fonds de soutien pour le champ culturel, en particulier pour les TPE artistiques et culturelles d’initiative privée d’intérêt général.
- Le maintien et le développement concerté de l’ensemble des soutiens publics accordés dans un cadre d’intérêt général en 2020 et 2021, confirmation des subventions accordées et l’allongement d’une année des conventions pluriannuelles de financement, reprise des commissions d’attribution des aides au secteur culturel, orientation des financements européens structurels et territoriaux vers les structures culturelles, simplification des procédures administratives et accélération des versements.
L’ensemble de ces mesures doit s’élaborer dans un cadre de coconstruction active, rassemblant les acteurs et actrices culturelles, l’Etat, les collectivités territoriales et leurs groupements, dans leurs différentes dimensions, parce que l’espace culturel est un écosystème foisonnant et touchant à de multiples dimensions de la vie de nos concitoyen.ne.s.
Plus d'informations : contact@ufisc.org
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Mots-clés culture Droits sociaux Intermittence
Monsieur Le Président,
Pour atteindre l’objectif d’une reprise dans des conditions permettant de garantir la sécurité des professionnel-le-s ainsi que du public, il faut impérativement que les pouvoirs publics mettent en œuvre une série de mesures urgentes :
- Associer les organisations syndicales de représentant-e-s des professionnel-le-s, les représentants des employeurs aux échanges avec les autorités sanitaires. Un Comité Sanitaire et Social ainsi composé pour superviser la gestion de la reprise serait opportun ;
- Renforcer les financements des structures aidées par l'Etat ou les collectivités territoriales pour leurs missions ou leurs projets ;
- Instituer un dispositif de soutien à l'emploi artistique et culturel qui rende économiquement viables des activités dont les équilibres financiers sont bouleversés par les normes sanitaires.
Parallèlement, pour sécuriser la situation de toutes celles et ceux qui ne pourront malgré tout pas reprendre, il est crucial d’instaurer les dispositions suivantes :
- Les dispositifs d'aide aux entreprises tels que l'activité partielle doivent être prolongés ;
- L’assurance chômage assure un revenu de remplacement à toutes celles et tous ceux qui sont privés de travail. Les dispositions des annexes 8 et 10 du régime d'assurance chômage doivent être aménagées pour prolonger les droits jusqu'à un an après la reprise totale d’activité. Dans l’attente de cette reprise totale d’activité, les droits doivent être maintenus sans conditions. Des mesures spécifiques doivent également être prises pour sauver les primo-entrants et celles et ceux en rupture de droits, lourdement pénalisés par l’arrêt de l’activité ;
- Les règles d’accès aux indemnités de sécurité sociale doivent être adaptées, sans quoi les congés maternité ou maladie ne seront pas accessibles ;
- Envisager des mesures financières pour les professionnels subissant les plus importantes pertes de revenus, au premier rang desquels les artistes et technicien-ne-s intermittent-e-s du spectacle, ainsi que les autrices et les auteurs.
Le gouvernement doit annoncer au bénéfice de nos secteurs du spectacle vivant, de l'audiovisuel et du cinéma un plan de relance à la mesure de ce que nous subissons et subirons encore sans doute longtemps.
Soutenir financièrement les conditions de la création et les créateurs est un impératif national qui se justifie autant d'un point de vue culturel qu'économique.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de notre très haute considération.
Syndicats de salarié·e·s
CFTC média+
CGT Spectacle
FASAP-FO
FCCS CFE-CGC Spectacle
SNAPAC CFDT
Organisations d’employeurs
FSICPA – Fédération des Structures Indépendantes de Création Artistiques
- SCC - Syndicat des Cirques et Compagnies de Création
- SYNAVI – Syndicat National des Arts Vivants
SMA – Syndicat des Musiques Actuelles
UFISC – Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles
USEP-SV - Union Syndicale des Entreprises du secteur Public du Spectacle Vivant
- LES FORCES MUSICALES
- PROFEDIM - Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles et Diffuseurs Indépendants de Musique
- SNSP - Syndicat National des Scènes Publiques
- SYNDEAC - Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles
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Pour un après solidaire
Communiqué du 5 mai 2020
L'Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles (UFISC) représente l'essentiel de la diversité des équipes artistiques et des lieux de proximité œuvrant dans un esprit d'utilité collective et citoyenne. Un grand nombre d'organisations et collectifs se sont joints à elle, au sein de la Mobilisation Coopération Arts et Culture contre le Covid-19, pour organiser une réponse collective des secteurs artistiques et culturels à cette pandémie.
Ces acteur.trice.s manifestent ainsi leur souhait d'une coopération trans-sectorielle ambitieuse en vue de proposer des solutions solidaires aux difficultés immédiates et de réfléchir à la situation présente, comme à la construction de la période qui s’ouvre.
Dans la pluralité des situations individuelles ou collectives, la grande majorité des équipes artistiques comme des structures qui leur sont reliées se reconnaissent dans les mêmes interrogations fondamentales : comment continuer d’exister ? Comment continuer de créer ? Comment continuer de partager ?
Ces interrogations ne sont pas propres au secteur des arts et de la culture. Une prise de recul est nécessaire, qui ne doit pas être synonyme d’une immobilisation - ni de nos corps, ni de notre pensée - mais bien le moment d’une réévaluation des objectifs que se fixe l'être humain. Nous devons, individuellement et collectivement, changer de cap, bifurquer sur les chemins de l’Histoire.
Une brèche s'est ouverte qui a démontré, de façon claire et non contestable, que les systèmes de pensée dominants à l’œuvre depuis des dizaines d'années dans notre pays et partout dans le monde sont dangereusement prédateurs, pour les communs, pour les personnes, et qu'ils ne génèrent qu'iniquité, concurrence, injustices, isolement et pauvreté.
Aussi, contournons cette énorme faille, aujourd'hui visible par toutes et tous, advenue à l’intérieur même de notre civilisation et de son système social et économique.
Les valeurs partagées au sein des organismes que nous représentons sont les fondations solides sur lesquelles nous pouvons construire une telle entreprise : égalité des chances, équité des moyens, émancipation et épanouissement de la personne, liberté de pensée, de circulation et d’expression, coopération, respect de la biodiversité et des équilibres naturels, puissance de l'entraide, prééminence de l’intérêt général sur les intérêts particuliers, nécessité de la co-construction face aux décisions autoritaristes ou aux oukazes, respect des initiatives citoyennes dans toute leur diversité, droit à l’expérimentation, à l’invention, à l’erreur, dans le plus grand respect des droits humains fondamentaux et des droits culturels en particulier.
De ce fait, nous, organisations réunies au sein de cette mobilisation collective, engageons-nous dans les mouvements de pensée, d’invention, de réflexion qui se mettent en place, des initiatives les plus locales aux mouvements les plus globaux. Soyons force de propositions, en travaillant avec ceux·celles qui pensent et agissent dans des domaines variés. Rejoignons également des mobilisations collectives, citoyennes pour partager avec elles une vision d'un monde solidaire et ouvert.
Les signataires
- Actes if - Lieux artistiques et culturels indépendants en Île-de-France
- CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
- FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
- FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
- La Fédération de l'Art Urbain
- FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
- FEVIS - Fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés
- FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
- FRACA-MA - Pôle Région Centre-Val de Loire Musiques Actuelles
- FRAAP - Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens
- Futurs Composés - Réseau national de la création musicale
- GRAND BUREAU - Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes
- Grands Formats - Fédération nationale des grands ensembles et des collectifs d'artistes de jazz et musiques improvisées
- OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
- PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud
- POLCA - Pôle Musiques Actuelles de Champagne-Ardenne
- RADIO CAMPUS FRANCE - Réseau national des radios étudiantes françaises
- RMAN - Réseau des musiques actuelles en Normandie
- RIM - Réseau des indépendants de la musique
- RIF - Réseau des musiques actuelles en Île-de-France
- Réseau Musiques Actuelles Grand Est
- Réseau Hybrides - Coordination régionale des Lieux intermédiaires et indépendants en Bretagne
- SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
- THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
- UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
- ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde
Cette liste sera mise à jour régulièrement
Plus d'informations : contact@ufisc.org
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Quels festivals après le 11 mai ?
Suite à la déclaration du ministre de la Culture sur les ondes de Radio France le 16 avril évoquant la possibilité de maintenir des "petits festivals" à partir du 11 mai, alors que le Président de la République avait affirmé quelques jours plus tôt que les événements ouverts aux publics resteraient fermés après cette date, et que les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourraient se tenir avant mi-juillet, une clarification des autorités nous semble aujourd'hui indispensable afin de lever le doute et l'incompréhension qui se sont installés chez de nombreux professionnels.
Nos organisations rassemblent de multiples manifestations, de toutes disciplines et esthétiques, principalement de petites et moyennes tailles, à l'image de la grande majorité des festivals qui existent aujourd'hui sur notre territoire.
La question d'un maintien possible des festivals de "petites jauges" à partir du 11 mai concerne donc potentiellement un nombre très important d'acteurs, professionnels et amateurs. Des structures qui, en raison du contexte actuel inédit et des impératifs d’anticipation encore plus important qu'il impose, ont un impérieux besoin de clarté et de visibilité.
Aussi, nous demandons que soient précisés dans les meilleurs délais les critères objectifs permettant de déterminer quels festivals pourraient éventuellement se dérouler, sous quelles conditions, et à partir de quelle date.
Parmi les conditions, nous pensons évidement à la sécurité des publics, des artistes, des techniciens et de l'ensemble des professionnels et bénévoles concernés, à laquelle nous sommes tous particulièrement attachés en cette période de crise sanitaire.
Nous pensons également aux conditions économiques en pointant les prises de risques considérables que pourrait représenter la tenue de festivals dès la mi-mai, quel que soit leur format, dans un contexte encore très incertain en matière de fréquentation et de maintien d'équilibre des modèles économiques souvent fragiles. Il conviendrait donc, le cas échéant, d'apporter des garanties aux structures porteuses concernées et de leur laisser la liberté de maintenir ou non leur manifestation, en conservant en cas d'annulation l'accès aux subventions et aides qui sont actuellement déployées.
Cette démarche de clarification des directives et perspectives nationales concernant les festivals, nous semble par ailleurs importante à porter aujourd'hui à l'endroit des collectivités, qui restent les partenaires incontournables des festivals et avec lesquelles il est plus que jamais indispensable de travailler en bonne intelligence.
En raison d'une confusion qui a pu brouiller les messages en cette période troublée, certaines collectivités annoncent aujourd'hui l'interdiction de toute manifestation jusqu'à la mi-juillet, quelle qu'en soit la taille, en invoquant les directives gouvernementales. Or à ce jour, à notre connaissance, seul le décret n° 2020-423 du 14 avril 2020 prolonge jusqu'au 11 mai la fermeture des établissements au public, l'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes ainsi que les restrictions de déplacements. Et rien n'est encore officiellement déterminé pour la période du 12 mai à la mi-juillet ; la mission qui travaille actuellement sur les conditions de sortie du confinement devant rendre ses conclusions d'ici fin avril.
Et si les prochaines directives gouvernementales permettent de prévoir dans certaines conditions la tenue de "petits festivals" à partir de la mi-mai, il faudrait alors veiller à ce que les collectivités puissent effectivement prendre en compte ces nouvelles directives dans la délivrance des autorisations nécessaires.
L'après 11 mai ouvre donc une nouvelle période, le début d'une reconstruction collective à laquelle les centaines de structures culturelles que nous représentons, dont de nombreux festivals, souhaitent contribuer. Avec toutes leurs diversités, leurs compétences, leur créativité, et l'esprit de responsabilité et de coopération qui caractérisent le tiers secteur et les valeurs de l'économie sociale et solidaire dans lesquelles nous nous reconnaissons. Mais cette période ne peut s'ouvrir que sur des bases de la plus grande clarté dans les règles établies, préalable à la confiance mutuelle de l'ensemble des acteurs.
Si les précisions, assorties de critères objectifs et réalistes, que nous demandons ne peuvent être apportées dans les meilleurs délais, soit a minima deux mois avant les dates des manifestations prévues, il revient alors à la puissance publique de déclarer impossible la tenue des festivals, quelle que soit leur taille.
Les signataires
- CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
- FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
- FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
- La Fédération de l'Art Urbain
- FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
- FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
- FNEIJMA - Fédération Nationale des Ecoles d'Influence Jazz et Musiques Actuelles
- FRACA-MA - Pôle Région Centre-Val de Loire Musiques Actuelles
- France Festivals
- GRAND BUREAU - Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes
- OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
- OPALE - Organisation pour Projets ALternatifs d'Entreprise
- POLCA - Pôle Musiques Actuelles de Champagne-Ardenne
- PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud
- RAVIV - Réseau des Arts Vivants en Île de France
- RIF - Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
- RIM - Réseau des indépendants de la musique
- SCC - Syndicat des Compagnies et Cirque de Création
- SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
- SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
- THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
- UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
- ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde
Cette liste sera mise à jour régulièrement
Plus d'informations : contact@ufisc.org
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Enquête #2 (juillet 2021) : "Impacts socio-économiques de la crise sanitaire sur les structures culturelles et artistiques en 2020"
>> Téléchargez la note de synthèse.
>> Téléchargez le communiqué associé à la publication de cette note.
Dans la continuité de la 1ère enquête de juin 2020, les membres de la MCAC ont décidé de lancer en janvier 2021 une seconde enquête nationale devant permettre de mesurer les effets de la crise sanitaire de la COVID-19 auprès de structures culturelles de toutes natures (membres ou non de l'UFISC et des fédérations de la MCAC) en centrant les questionnements sur les aspects socio-économiques et financiers.
Il s'agissait pour eux·elles d'approfondir, à l'aune de cette première enquête et d'une année de crise, leur connaissance commune des difficultés et des problématiques rencontrées par les structures culturelles.
LES CHIFFRES CLES :
- Diminution des produits d'exploitation représentant en moyenne -25 % du budget de référence (2019) des structures ;
- Baisse nette des frais de personnel représentant en moyenne -9,5 % du budget de référence (2019) des structures ;
- Des recettes propres en baisse importante (-35 %), dont la perte équivaut en moyenne à -24.% du budget de référence 2019 des structures.
Nous tenons à remercier chaleureusement tou·te·s les participant·e·s à cette enquête.
Enquête #1 (juin 2020) : "Quels mesures et accompagnements pour faire face à la crise ?"
>> Télécharger la note de synthèse
Depuis plusieurs mois, l'UFISC, ses organisations membres et plusieurs organisations, réseaux, fédérations s'associent et se mobilisent auprès des structures artistiques et culturelles et de l'ensemble de nos concitoyen·ne·s pour faire face à l'extension et à l'impact de l'épidémie de COVID-19.
En réaction à la crise, de nombreux réseaux, fédérations, syndicats se sont immédiatement mobilisés en faisant notamment circuler des questionnaires en ligne afin de faire remonter du terrain les problématiques rencontrées « à chaud » par les acteur·trice·s.
Afin de compléter ces premières remontées d’informations, les acteur·trice·s culturel·le·s mobilisé·e·s collectivement contre le COVID-19 ont lancé une grande enquête flash, de rayonnement national et adressée à l'ensemble du champ culturel. Son objectif est d'affiner les réponses collectives qu’il convient d’apporter aux acteur·trice·s par le biais de mesures et d'accompagnements collectifs et individuels personnalisés et adaptés.
Nous sommes en effet convaincu·e·s que seule une approche collective et concertée de l'analyse des problématiques rencontrées permettra de ne laisser personne « au bord de la route », dans le respect des principes d'intérêt général et de solidarité défendus par les Acteur·trice·s Culturel·le·s mobilisé·e·s.
Cette enquête nous a permis de disposer d’une photographie précise de la situation du secteur au début mai 2020. Vous pouvez désormais consulter la note de synthèse ci-dessus ou en cliquant sur l'image.
Pour toute question ou information complémentaire concernant cette enquête, merci d'envoyer un message à : enquetecovid19@ufisc.org
Les organisations impliquées et relais du questionnaire :
- ACTES IF - Réseau solidaire de lieux culturels franciliens
- AJC - Association Jazzé Croisé
- CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
- L'Espace de Coopération Musiques Actuelles en Bretagne
- FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
- FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
- FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
- FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
- FNEIJMA - Fédération Nationale des Ecoles d'Influence Jazz et Musiques Actuelles
- FRAAP - Fédération des Réseaux et Associations d'Artistes Plasticiens
- FRACA-MA - Pôle région Centre-Val de Loire musiques actuelles
- GIPIM - Groupement Informel des Promotions Indépendantes Musiques)
- GRAND BUREAU - Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes
- KOLET’ - Le réseau des acteurs culturels du spectacle vivant de La Réunion
- OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
- OPALE - Organisation pour Projets ALternatifs d'Entreprise
- PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud
- PRMA REUNION - Pôle Régional des Musiques Actuelles de La Réunion
- RADIO CAMPUS FRANCE
- RAVIV - Réseau des Arts Vivants en Île de France
- RIF - Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
- RIM - Réseau des indépendants de la musique
- RMAN - Réseau des Musiques Actuelles en Normandie
- SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
- THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
- UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
- ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde"
Cette liste évoluera en fonction des nouvelles organisations qui rejoindront cette enquête.
Cette enquête est menée à partir de la plate-forme numérique GIMIC, solution collective d'observation participative et partagée.
>> Retrouvez la page d'accueil et d'actualité en cliquant ici
Respect et confidentialité de vos données
Nous nous engageons à communiquer les résultats d'ensemble anonymisés à tous les participants.
Les informations que vous nous communiquerez resteront strictement confidentielles et anonymes. Seule une analyse statistique pourra faire l’objet d’un rendu public.
Conformément à la réglementation générale sur la protection des données (RGPD), l'UFISC, responsable du traitement des données, s’engage à :
- Traiter les données personnelles des personnes concernées de manière licite et transparente.
- Collecter les données personnelles pour des finalités déterminées, explicites et légitimes, à savoir la réalisation d’une enquête nationale sur l'impact et les mesures pour faire face à la crise du COVID-19 dans le secteur des arts et de la culture.
- S’assurer que les données personnelles sont adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées.
- Conserver les données personnelles le temps de produire les résultats de l’enquête puis les détruire.
- Traiter les données personnelles de façon à garantir une sécurité appropriée de ces dernières à l’aide de mesures techniques ou organisationnelles appropriées.En cas de non-respect de ces obligations, vous avez la possibilité d’introduire une réclamation auprès de la CNIL. Vous pouvez garantir l’exercice de vos droits (opposition, accès, rectification, effacement, réclamation, limitation et portabilité) en adressant un e-mail à : contact@ufisc.org.
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Lettre ouverte aux Ministres concerné·e·s pour des mesures urgentes à prendre !
A l’attention de
Mme Muriel PENICAUD, Ministre du Travail
M. Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse
M. Christophe CASTANER, Ministre de l’Intérieur
M. Gérald DARMANIN, Ministre de l’Action et des Comptes publics
M. Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Économie et des Finances
M. Franck RIESTER, Ministre de la Culture
M. Gabriel ATTAL, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
A Paris, le 2 avril 2020
Objet : Mesures concernant l’impact du covid 19 sur le champ culturel et dédiées aux salarié.e.s intermittent.e.s
Madame et Messieurs les Ministres, Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Devant une situation dont l'ampleur et la gravité sont inédites, les membres de l'UFISC, associés à d'autres organisations professionnelles, réseaux et fédérations des arts et de la culture, se rassemblent pour faire face de façon solidaire et concertée à tous les problèmes que leurs secteurs sont appelés à rencontrer.
Vous avez déjà pris un certain nombre de mesures d’urgence que nous saluons, et en préparez sans doute d'autres. Nous tenons dès aujourd’hui à attirer votre attention sur un ensemble de problématiques pratiques immédiates auxquelles il faut aussi rapidement apporter des réponses pour rassurer les entreprises, les salarié·e·s et l’ensemble de ceux·celles qui font nos écosystèmes.
La crise sanitaire a perturbé drastiquement le calendrier des activités, immédiatement, mais aussi à court, moyen et long terme : de nombreuses actions ont été annulées, d'autres vont l'être (festivals d’été par exemple) ; celles qui seront reportées vont retarder ou empêcher d'autres projets, mettant en péril la survie matérielle des entreprises et celle de leurs salarié·e·s, en particulier intermittent·e·s.
Nous en sommes tou·te·s conscient·e·s.
Une solution immédiate est que les opérateur·trice·s des actions annulées soient indemnisé·e·s à hauteur des rémunérations prévues : ainsi, le ministère de la Culture a demandé « aux structures les plus solides financièrement, ainsi qu’à ses opérateurs et aux structures subventionnées par l’État, de faire jouer la solidarité en payant les cessions prévues aux compagnies et en honorant les cachets des intermittents afin de ne pas les fragiliser ». Nous souhaitons que cette injonction soit généralisée de la manière la plus volontaire et impérative possible.
Mais surtout, nous vous demandons de garantir au plus vite la levée de tous les freins procéduraux et réglementaires qui empêchent à ce jour, si l'on en croit les réponses de certaines collectivités territoriales ou de leurs groupements, d'engager des paiements pour les "services non faits" que pourraient être ces actions annulées.
De même, nous vous demandons d'enjoindre à toutes vos administrations et à tous les organismes dépendant de la puissance publique : Éducation Nationale, CAF, PJJ, etc., qui organisent et rémunèrent des actions culturelles de toutes natures, de répondre favorablement à toute demande d'indemnisation des actions qu'il·elle·s auront dûment annulées.
Quant aux mesures annoncées concernant les intermittent·e·s du spectacle, si leur esprit et les principes qu'elles affichent répondent aux attentes des artistes et technicien·ne·s concerné·e·s et de leurs employeur·euse·s, elles ne lèvent pas, loin s'en faut, les incertitudes de toutes les situations individuelles relatives au devenir de leur vie professionnelle dans les mois et années qui viennent.
Pour les ayants droit des annexes 8 et 10 de la convention d'assurance chômage, il faudra rapidement obtenir, en particulier de l'Unédic et de Pôle Emploi, des décisions sur :
- la prise en compte effective des heures et des indemnités versées au titre de l'activité partielle, et ce, de façon équitable et solidaire en cette période de crise, au même niveau que le cachet habituel de 12 heures, dans la recherche, sur la période de référence, des 507 heures nécessaires à leur ouvrir des droits à indemnisation et dans le calcul du salaire de référence afférent ;
- la prise en compte de toute la période où s'exerceront des restrictions d'activités du fait de la crise sanitaire, pour l'allongement des périodes d'indemnisation et de référence pour le calcul des droits ;
- les nouveaux documents à éditer par les structures employeuses au titre de l'activité partielle des salarié·e·s relevant du régime de l'intermittence ;
- les éléments à déclarer mensuellement par les intermittent·e·s pour qu’il soit tenu compte simplement et exhaustivement des activités perturbées du fait de la crise sanitaire ;
- un dispositif pour les salarié·e·s du secteur rémunéré·e·s régulièrement via le Guso (qui gère près de 14 millions d’€ de salaires bruts par mois) pour qu'il·elle·s ne souffrent pas massivement de l’arrêt de ces activités ;
- les démarches des intermittent·e·s qui arrivent en examen de leurs droits (première entrée ou renouvellement) dans la période.
Ces décisions devront tenir compte de toute la diversité des situations individuelles et prévoir des modalités de révision et d'amélioration en fonction des manques ou distorsions qui pourraient apparaître.
Enfin, la crise ne va pas s’arrêter avec la période de confinement, et les besoins de clarification, d’adaptation des dispositifs de soutien, de réflexion sur de nouveaux modèles de fonctionnement à mettre en place, vont se prolonger dans les mois et les années à venir.
Nous souhaitons vivement que soit installée une dynamique de concertation entre vos services et l’ensemble des acteur·trice·s des secteurs artistiques et culturels d’intérêt général, dont notamment les initiatives citoyennes non lucratives. La coconstruction entre l’Etat, les collectivités territoriales, leurs groupements, et les acteur·trice·s est cruciale.
Nous souhaitons ainsi concourir dès maintenant à construire et mettre en œuvre une vision prospective partagée : notre écosystème n’aura probablement pas le même visage à l’issue de cette crise.
Dans cette attente, nous vous assurons, Madame et Messieurs les Ministres, Monsieur le Secrétaire d’Etat, de nos sentiments les meilleurs.
Les signataires
- ACTES IF - Réseau solidaire de lieux culturels franciliens
- CD1D – Fédération de labels indépendants
- CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
- FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
- FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
- La Fédération de l'Art Urbain
- FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
- FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
- FNEIJMA - Fédération Nationale des Ecoles d’Influence Jazz et Musiques actuelles
- FNGEC - Fédération nationale des groupements d'employeurs culture
- FRAAP - Fédération des Réseaux et Associations d'Artistes Plasticiens
- FRACA-MA - Pôle région Centre-Val de Loire musiques actuelles
- GRAND BUREAU - Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes
- OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
- OPALE - Organisation pour Projets ALternatifs d'Entreprise
- PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud
- Le Pôle - Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire
- RADIO CAMPUS France
- RAVIV - Réseau des Arts Vivants en Île de France
- RMAN - Réseau des Musiques Actuelles en Normandie
- RNCAP - Réseau national du Conte et des Arts de la Parole
- RIF - Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
- RIM - Réseau des indépendants de la musique
- SCC - Syndicat des Compagnies et Cirque de Création
- SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
- SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
- THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
- UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
- ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde
Cette liste sera mise à jour régulièrement.
Plus d'informations : coordination@ufisc.org
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Diversité culturelle et solidarité : pour une clarification des premières mesures annoncées
Le caractère exceptionnel de la crise que nous vivons, son ampleur, les incertitudes et la détresse qu’elle engendre, l’impact considérable à court mais également à moyen terme, nous engagent, chacun·e à notre endroit, à œuvrer collectivement, en faisant de la solidarité la pierre angulaire de nos engagements.
Si la disparité des situations appelle à la recherche bienveillante et concertée de solutions adaptées aux cas particuliers, celles-ci ne peuvent toutefois pas faire l’économie d’une vision systémique et cohérente.
Nous réaffirmons que c’est collectivement et en synergie que nous pourrons assurer la protection des droits sociaux des professionnel·le·s comme de l’ensemble des activités des structures de création, de production ou de diffusion.
La solidarité ne peut pas être une option.
Nous en appelons ainsi à :
- La solidarité des collectivités et structures subventionnées vis-à-vis des structures de production et de création.
Le ministère de la Culture a assuré du maintien des subventions notamment de ses labels. Nombre d’organisations professionnelles, de lieux subventionnés, de collectivités territoriales, de groupements intercommunaux, ont appelé ou se sont engagés à agir en solidarité avec les structures de production et de création, afin de ne pas fragiliser plus encore les compagnies et leurs équipes.
Si nous saluons ces prises de positions, nous constatons actuellement trop d’inégalités qui persistent dans le traitement par les organisateur·trice·s des indemnisations garanties aux producteur·trice·s pour les représentations annulées.
Nous réaffirmons que le paiement des prix de cession et des frais engagés par les structures de production est un des premiers leviers, immédiat et indispensable, pour limiter les impacts de cette crise et pallier la fragilisation extrême des structures et équipes artistiques.
Si cette disposition n’est pas systématiquement proposée aux structures de production et de création, c’est la solidarité des structures vis-à-vis de leurs équipes qui se verra à son tour ébranlée.
- L’accélération et la simplification des procédures financières administratives
Nous demandons à l’Etat, aux collectivités territoriales, à leurs groupements et à leurs administrations, un allègement et une accélération sans délai des procédures de versement des subventions. Il nous paraît urgent également de procéder à la levée du gel budgétaire.
- La solidarité des structures de création et de production vis-à-vis des équipes.
Sur le terrain, structures et compagnies mettent tout en œuvre pour trouver les solutions pour sécuriser leurs collaborateur·trice·s et minimiser l’effet de la crise.
Or, au moment où se préparent les déclarations mensuelles destinées à Pôle Emploi et l’édition des bulletins de salaire, nous alertons sur la vive inquiétude des structures comme des intermittent·e·s.
- La clarification et l’harmonisation des décisions prises par le ministère du Travail et par Pôle Emploi
D’une part, la mise en place d’une période de « neutralisation » suscite d’importants questionnements quant à l’acquisition des droits à l’assurance-chômage, et sur sa mise en œuvre technique. D’autre part, elle laisse de côté un très grand nombre de situations connues par les intermittent·e·s.
La mise en place d’une période de neutralisation ne doit pas engendrer la rupture dans l’acquisition des droits pour les intermittent·e·s travaillant effectivement.
Les contrats qui seront honorés malgré les annulations doivent être pris en compte comme des heures travaillées pour l’acquisition de droits.
Parallèlement, les impacts de la crise sur l’activité des structures et des intermittent·e·s iront bien au-delà de la période de confinement. Dans un contexte où la tenue des festivals et événements estivaux est incertaine, où la reprise d’activité s’annonce grevée par le retard des temps de création et les créneaux de diffusion engorgés par les reports, le volume d’emploi des intermittent·e·s sera durablement affecté.
Aussi, en vue de garantir et préserver l’acquisition des droits des professionnel·le·s entrant dans les champs des annexes 8 et 10, nous demandons, comme premières mesures:
- Plutôt que la suspension ou la « neutralisation », la prolongation de la période de référence pour l’ouverture des droits jusqu’à la reprise effective d’activités.
- La prise en compte par Pôle Emploi de toutes les heures rémunérées pendant cette période, qu’elles aient été effectivement travaillées, ou qu’elles aient été victimes d’une annulation.
- La prise en compte par Pôle emploi des heures d’activités partielles indemnisées.
La poursuite du dialogue est essentielle à la préservation
de l’écosystème artistique et culturel.Les signataires
- ACTES IF - Réseau solidaire de lieux culturels franciliens
- CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
- FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
- FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
- FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
- FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
- FRACA-MA - Pôle Région Centre-Val de Loire Musiques Actuelles
- GRAND BUREAU - Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes
- PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud
- POLCA - Pôle Musiques Actuelles de Champagne-Ardenne
- RMAN - Réseau des Musiques Actuelles en Normandie
- RIF - Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
- RIM - Réseau des indépendants de la musique
- SCC - Syndicat des Cirques et Compagnies de création
- SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
- SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
- THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
- UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
- ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde
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Mots-clés Communiqué covid19
Diversité culturelle et solidarité : des mesures urgentes à mettre en œuvre !
Depuis plus de 15 jours, les annulations de spectacles et de festivals se sont multipliées, les cours et formations ont été suspendus, les actions artistiques et culturelles en milieu scolaire, hospitalier, social, etc. ont été déprogrammées. Les dernières décisions prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19 ont encore amplifié les difficultés des structures artistiques et culturelles, déjà en proie à une grande fragilité. L'ensemble de ces mesures est nécessaire, mais leur impact est dévastateur sur ces structures fragiles et leurs équipes artistiques permanentes et intermittentes.
Les premières mesures annoncées par le ministère de la Culture dans son communiqué du 18 mars ne sont pas pour nous rassurer : elles ne mentionnent même pas ces structures qui constituent pourtant l'essentiel de la diversité du spectacle vivant, et elles annoncent des montants largement sous-dimensionnés au regard des premières remontées du terrain.
Nous demandons que soient prises des mesures urgentes à la hauteur de la situation pour les milliers d'acteur·rice·s que nous représentons :
- L'aménagement le plus simplement et rapidement possible du système d'indemnisation chômage de l'intermittence et du régime des artistes auteur·e·s afin de sécuriser ceux.celles qui en bénéficient.
Le gouvernement, dans son communiqué du 19 mars, a entendu les demandes de "neutralisation" de la période d'interdiction de réunion et de confinement pour tou·te·s les intermittent·e·s en cours d'indemnisation, il faudra veiller à la mise en pratique de cette décision et à sa gestion par Pôle Emploi. Les salarié·e·s payé·e·s doivent ainsi pouvoir se constituer des droits sur la période. Une attention particulière devra également être apportée aux situations des salarié·e·s qui sur la période de mars à juin 2020 étaient en droit d'obtenir l'indemnisation chômage des annexes 8 et 10 pour la première fois. Par ailleurs, au-delà de la période de « neutralisation », la reprise d'activité ne pourra pas être immédiate et l'impact sur les intermittent·e·s dépassera largement la date d'arrêt du confinement.
Il faut mettre en place des décisions du même ordre pour les auteur·e·s qui vont eux aussi subir les conséquences des annulations et de l'impossibilité d'établir des contrats durant la phase d'inactivité exigée par les mesures de précaution.
- La création d'un fonds d'intervention pour sauvegarder dans la durée le tissu d'initiatives citoyennes, à buts autres que lucratifs, qui développent des activités artistiques et culturelles et des emplois sur l'ensemble des territoires, en proximité de nos concitoyen·ne·s.
Ce sont de petites entreprises, associations, coopératives, d'utilité sociale, le plus souvent de moins de 10 salarié·e·s permanent·e·s. Si rien n'est fait au-delà des urgences immédiates, elles ne pourront se remettre de cette crise.
Pour cela, nous demandons des aides directes aux entreprises et à l'emploi. Il faudra que ces structures puissent honorer les engagements pris avec leurs auteur·e·s, leurs salarié·e·s et leurs équipes intermittentes pour les contrats de cessions des spectacles et les autres activités annulées ou reportées.
Les entreprises les plus fragiles doivent pouvoir être aidées en tenant compte du coût global de ces activités annulées, amortissements de création et frais engagés, pour tous les spectacles, expositions, émissions, actions artistiques et culturelles, etc., annulés, quels qu'en soient le lieu et les modalités (lieux artistiques dédiés et non dédiés, autoproductions, établissements scolaires, prisons, EHPAD, bibliothèques, structures sociales, etc.).
Les dispositifs d'appui du ministère de la Culture et des collectivités publiques doivent être abondés, le traitement des demandes et les procédures de versement des subventions doivent être accélérés afin de permettre aux structures de se maintenir durant cette période.
Nous demandons qu'un dispositif de référents de proximité soit mis en place pour accompagner les structures, particulièrement les très petites entreprises, qui vont manquer des compétences administratives adaptées à la complexité de leur situation : mécanismes de facilitation de trésorerie, mise en œuvre des mesures d'appui (télétravail, arrêt de travail, activité partielle, cessation de paiement, etc.).
Nous en appelons au gouvernement, au ministère de la Culture en particulier, et à l'ensemble des collectivités territoriales et de leurs groupements : nous souhaitons établir un dialogue constructif et actif dans l'élaboration des solutions.
Nous en appelons aussi à la solidarité interne au secteur, que les structures les plus importantes participent à protéger les plus fragiles.
Nous en appelons à toutes et tous pour participer à sauver la diversité artistique et culturelle constituée par ces milliers d'initiatives qui font en grande partie la richesse et le dynamisme de la vie artistique et culturelle de notre pays.
Les signataires
- ACTES IF - Réseau solidaire de lieux culturels franciliens
- CITI - Centre International pour les Théâtres Itinérants
- CNFR - Confédération Nationale des Foyers Ruraux
- FAMDT - Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
- FEDELIMA - Fédération de lieux de musiques actuelles
- La Fédération de l'Art Urbain
- FERAROCK - Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
- FELIN - Fédération Nationale des Labels Indépendants
- FFMJC - Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture
- FNAR - Fédération nationale des arts de la rue
- FRAAP - Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens
- FRACA-MA - Pôle Région Centre-Val de Loire Musiques Actuelles
- GRAND BUREAU - Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes
- Le POLE - Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire
- OCTOPUS - Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
- OPALE - Organisation pour Projets ALternatifs d'Entreprise
- PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale
- PRMA REUNION - Pôle Régional des Musiques Actuelles de La Réunion
- RAVIV - Réseau des arts vivants
- RNCAP - Réseau national du Conte et des Arts de la Parole
- RIF - Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
- RIM - Réseau des indépendants de la musique
- RMAN - Réseau des Musiques Actuelles en Normandie
- SCC - Syndicat des Cirques et Compagnies de Création
- SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
- SYNAVI - Syndicat national des arts vivants
- THEMAA - Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
- UFISC - Union Fédérale d'Intervention des Structures Culturelles
- ZONE FRANCHE - Réseau des musiques du monde
Cette liste sera mise à jour régulièrement.
Plus d'informations : contact@ufisc.org
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Mots-clés covid19
Crise sanitaire : acteurs et actrices culturel.les, artistes, trouvez des réponses à vos questions !
Dès le début de la crise sanitaire, une mobilisation collective d'une trentaine d’organisations du secteur culturel coordonnée par l’Ufisc, a vu le jour afin d’aider les structures culturelles et artistiques à traverser cette période si particulière.
De cette mobilisation vient de naître le Centre d'Assistance Mutualisé Art & Culture (CDAMAC), nouvel outil d'appui aux équipes artistiques et aux projets dans le cadre de la crise sanitair et la gestion de ses conséquences.
Cette plateforme gratuitement accessible à tou.te.s, coordonnée par l’Ufisc et Opale/CRDLA Culture, a été conçue par des professionnell.es du secteur et sa dimension collective permet d’accéder à des informations vérifiées tout en contribuant au recensement des besoins des acteurs et actrices culturel.les.
Sur cette plateforme il est possible de :
> Consulter la FÀQ sur les problématiques récurrentes rencontrées (gestion sociale, soutien économique aux structures, conditions d'activité, reprise...)
> Consulter les fiches détaillant les différentes mesures et fonds de soutien (sur le plan national, local et international)
> Poser directement une question plus précise si aucune réponse n'a été trouvée en parcourant les ressourcesCet outil est une initiative expérimentale et a vocation à être complété dans les prochaines semaines. Il se veut complémentaire aux actions menées par un certain nombre d'acteurs sur les territoires.
Accéder à la plateforme << Retournez sur la page principale des ressources proposées par la Mobilisation et coopération Art et Culture contre le Covid19 <<
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Mots-clés covid19
MAJ du 22/10/20
Impacts de la crise sanitaire : enquêtes et données régionales, nationales et européennes
Ce travail de veille mené conjointement par L'A (Agence Culturelle Nouvelle-Aquitaine) et l'UFISC a pour objectif de présenter une sélection d'études et enquêtes (nationales et régionales) afin de mieux comprendre les impacts de la crise sanitaire sur les secteurs culturels.
>> Le secteur culturel dans son ensemble
Enquêtes nationales
MOBILISATION ET COOPERATION ARTS ET CULTURE / UFISC
Juin 2020
Mobilisation et Coopération Arts et Culturecontre le COVID-19 : quels mesures et accompagnements pour faire face à la crise ?
Depuis plusieurs mois, l'UFISC, ses organisations membres et plusieurs organisations, réseaux, fédérations s'associent et se mobilisent auprès des structures artistiques et culturelles et de l'ensemble de nos concitoyen·ne·s pour faire face à l'extension et à l'impact de l'épidémie de COVID-19.
En réaction à la crise, de nombreux réseaux, fédérations, syndicats se sont immédiatement mobilisés en faisant notamment circuler des questionnaires en ligne afin de faire remonter du terrain les problématiques rencontrées « à chaud » par les acteur·trice·s.
Afin de compléter ces premières remontées d’informations, les Acteur·trice·s Culturel·le·s mobilisé·e·s collectivement contre le COVID-19 ont lancé une grande enquête flash, de rayonnement national et adressée à l'ensemble du champ culturel. Son objectif est d'affiner les réponses collectives qu’il convient d’apporter aux acteur·trice·s par le biais de mesures et d'accompagnements collectifs et individuels personnalisés et adaptés.
Nous sommes en effet convaincu·e·s que seule une approche collective et concertée de l'analyse des problématiques rencontrées permettra de ne laisser personne « au bord de la route », dans le respect des principes d'intérêt général et de solidarité défendus par les Acteur·trice·s Culturel·le·s mobilisé·e·s.
Cette enquête nous a permis de disposer d’une photographie précise de la situation du secteur au début mai 2020.Ministère de la Culture / DEPS - L'impact de la crise du Covid-19 sur les secteurs culturels
Juillet 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Quel est l'impact économique de la crise du Covid-19 sur les secteurs culturels ?
Dès le mois de mars 2020, quelques jours après le début du confinement, le ministère de la Culture s'est saisi de la question de l'impact économique de la crise du Covid-19 sur les secteurs culturels. Une enquête a été réalisée auprès de 7 800 acteurs de la culture pour évaluer l'étendue des pertes financières et les conséquences du confinement à court et moyen terme sur l'emploi. Avant l'épisode pandémique, avec un chiffre d'affaires de 97 milliards d'euros pour une valeur ajoutée de 47 milliards d'euros, le poids de la culture était estimé à 2,3 % de l'économie, avec un secteur marchand composé de 79 800 entreprises. 635 700 personnes occupaient un emploi à titre principal dans la culture. L'impact de la crise du Covid-19 se traduira par une baisse moyenne de chiffre d'affaires de 25 % en 2020 par rapport à 2019 ( 22,3 milliards d'euros). L'effet sera le plus important sur le secteur du spectacle vivant (-72 %), du patrimoine (-36 %), des arts visuels (-31 %) et de l'architecture (-28 %).Opale - Impact de la crise sanitaire de la COVID-19 sur les associations culturelles employeuses
Lien vers les résultats de l'enquête
Dans cette note d’analyse, Opale/CRDLA Culture s’appuie sur des enquêtes récentes menées par des réseaux ainsi que sur les premiers résultats de l’enquête nationale menée depuis 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 800 associations culturelles employeuses. Les quelques données que nous présentons ici sont issues des premières exploitations de cette enquête.
L'Oeil du public - Étude sur les pratiques culturelles post-Covid 19
Juin 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
- Qu’est ce qui a manqué le plus aux Français dans le domaine culturel pendant ce confinement ?
- Quelles pratiques les Français ont-ils adoptées pour continuer à se divertir et compenser la fermeture des lieux ? La période de confinement a-t-elle vraiment profité aux contenus numériques, au visionnage de spectacles ou de concerts en ligne ?
- Quand et à quelles conditions les publics envisagent-ils de sortir à nouveau ?
- Quels lieux ou activités vont avoir leur préférence ? Vont-ils d’abord retourner dans les salles de cinéma ou dans les musées, sous condition d’un nombre limité de visiteurs ? Quand et à quelles conditions projettent-ils la reprise des sorties au théâtre et dans les salles de concert ?
- Les Français les plus impliqués à ces pratiques vont-ils reprendre le même rythme de fréquentation ? Ont-il l’intention de renouveler leurs abonnements, leurs cartes de fidélité ?
- Quelles sont les mesures sanitaires attendues pour envisager un retour serein dans les lieux ? Sur lesquelles communiquer activement ?Weezevent / IFOP - Les Français & la reprise des activités de divertissement événementiel post-confinement
Juin 2020
Lien vers les résultats du sondage
AFDAS - Vie culturelle et loisirs des Français après le confinement
Mai 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
- Quelles habitudes culturelles et de loisirs les Français ont ils le plus envie de retrouver ?
- Comment entrevoient ils la poursuite de leurs activités face à la menace toujours présente du Covid 19 ?Enquêtes régionales
Pôles de coopération des filières culturelles en Pays de la Loire - Covid 19 : Point de situation des filières culturelles en Pays de la Loire :
Avril 2020
Lien vers la synthèse de l'étude
>> Le spectacle vivant dans son ensemble
Enquêtes nationales
Voir aussi la page “Conséquences de la crise Conséquences de la crise sanitaire - Covid 19” par la CPNEF-SV Commission paritaire nationale emploi formation spectacle vivant
CPNEF-SV - L'emploi des salariés intermittents du spectacle vivant
Octobre 2020
Lien vers la synthèse de l'étude
Le CPNEF-SV a compilé et retraité des données de Pôle emploi afin d’observer les évolutions du spectacle vivant entre 2012 et 2019 sur : l’activité du secteur, les employeurs, les salariés intermittents, les masses salariales et le volume d’emploi. Ces informations permettent d’observer ces évolutions sur un temps long et de poser les bases d’un état des lieux du secteur avant la crise. De plus, des estimations ont également été réalisées sur l’activité 2020.
CPNEF-SV - Conséquences de la crise sanitaire dans le spectacle vivant : constats et risques
Septembre 2020
Lien vers la synthèse de l'etude
Note de synthèse des principaux constats et risques exprimés par les professionnels. Non exhaustive et évolutive, cette note reprend des éléments d’origines diverses: communiqués, interviews dans les médias, groupes de travail, ateliers, congrès, rapports...
CPNEF-SV - Les métiers du spectacle vivant au temps du coronavirus - Quelles vulnérabilités ? Pour les artistes, les techniciens, les personnels administratifs
Juin 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
100 % des entreprises et des salariés du Spectacle Vivant impactés suite à la pandémie.
Soit plus de 21 200 entreprises :
- plus de 20 150 entrepreneurs de spectacles vivants -producteurs, diffuseurs et exploitants de lieux (salles de spectacles, festivals, opéras, orchestres, compagnies, ensembles et groupes musicaux, cabarets, music-hall, producteurs de spectacles, tourneurs...)-.
- plus de 1 050 prestataires techniques au service de la création et de l'événement (sociétés et fournisseurs dans les domaines de la structure, rigging, plateau, machinerie, son, lumière, vidéo, décors, costume, coiffure, perruque, maquillage...).
Soit plus de 217 160 salariés, dont : 66 % de salariés intermittents et 34 % de salariés permanents et 44 % d'artistes interprètes.FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) - Les ensembles indépendants face à la crise : enquête sur les annulations de représentations
Juin 2020
Lien vers la synthèse de l'enquête
Les réponses de 91 ensembles, dont les répertoires vont de la musique ancienne à la création contemporaine, dessinent un bilan chiffré des annulations et des pertes de chiffre d’affaires qu’elles ont entrainées.
Enquête réalisée entre les 29 avril et 12 mai 2020 sur les chiffres de ses ensembles adhérents français.FRANCE FESTIVALS / SOFEST ! - Festivals annulés : estimer la perte économique et sociale
Mai 2021
Lien vers la note de synthèse de l'étudee
SoFEST! cherche à connaître les effets durables des festivals du spectacle vivant sur les territoires et la société, au-delà de leur contribution artistique. Comment ces formes éphémères de programmation génèrent-elles un substrat fertile pour enrichir les territoires d’apports distinctifs ? Dans un contexte de mutations profondes de la société, quelle est leur utilité sociale ?
Ce focus se découpe en deux parties :
• Une partie consacrée à la mesure de la perte financière pour le secteur qui va nous conduire à une estimation du volume d’argent qui s’extrait de l’économie.
• La seconde s’intéresse davantage à l’aspect social de l’annulation des festivals et tentera de mesurer son impact en termes d’emplois, d’activité humaine et d’engagements artistiques.PRODISS - Étude d’impact du COVID-19 sur le secteur du live
Mai 2020
Lien vers la note de synthèse de l'étude
Evaluation de l’impact économique: 477M€ de perte de chiffre d’affaires cumulé pour les entreprises du PRODISS, et 590M€ pour le spectacle vivant privé.Pour les entreprises du PRODISS, avec l’annulation des représentations de mars à mai, ce sont environ 20400 artistes et techniciens engagés en CDD d’usage qui se retrouvent menacés, dont 12 800 technicienset 7 600 artistes.
Enquêtes régionales
PRMA Réunion - Évaluation de l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur les acteurs et les structures du spectacle vivant à La Réunion
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Pour 96,7 % des répondants, la crise Covid-19 a un impact sur l’activité des mois de mars et avril 2020, voire ultérieurement. Cet impact touche l’ensemble du secteur tous champs confondus : théâtre, cirque, danse, musique, prestataires techniques / administratifs / communication. 80 % des répondants ont annulé des spectacles ou prestations artistiques publiques prévus en mars-avril 2020 voire plus tard (mai, juin), à La Réunion ou sur d’autres territoires. 55 % ont pu/dû reporter des spectacles ou prestations artistiques publiques. L’ensemble des actions annulées a généré une perte de 976 209 € de recettes.
ARTIS / LE LAB - Questionnaire adressé à des compagnies via le réseau de programmateurs Affluences
Juin 2020
Aujourd’hui, environ 60 % les dates de diffusion sont reportées, 10% sont annulées et 30% sont en attente de décision + annulation des tournées + arrêt de programmation de saison . L’annulation de dates entraine la suppression de cachets. La mise en place du chômage partiel s’avère compliquée pour des petites structures dont les compétences de gestion sont limitées. Le report ou l’annulation de dates entraine un trou financier sur le fonctionnement des compagnies. Les spectacles voient donc leur possibilité de continuer à être programmé fortement réduite alors qu’il y aura sans doute un effet «embouteillage» dans la saison à venir. La baisse du volume de vente ou la compensation d’un achat à coût réduit génère un affaiblissement du fonctionnement de compagnies notamment sur des fonctions support, production et diffusion et la structuration à court et moyen terme.
Il est également à noter que la communication entre compagnies et structures de diffusion/production/médiation est aujourd’hui réduite ce qui accentue les effets d’isolement.>> Arts visuels / Art Urbain / Art Contemporain
Enquêtes nationales
La Fédération de l’Art Urbain - État des lieux de la crise du Covid-19 pour le secteur de l'art urbain
Mai 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Sur 58 répondants, la majorité dont 62 % sont des artistes et des indépendants et 38 % des représentants des structures culturelles. Possibilité de télétravail pour 81 % des acteurs culturels/structures. Projets/événements annulés : 67 % entre 1 et 5, 21 % entre 5 et 10 projets et 12 pour plus de 10 projets. La perte financière causée par les annulations et les reports est estimée entre 1000 euros et plus de 5000 euros. La perte du financement par les partenaires est de 57 % parmi l’ensemble des répondants. La crise a mis en péril 66 % des structures. Concernant les aides financière de l’État 71 % des répondants n’ont pas pu en bénéficier dont pour la plupart le fonds de solidarité.
CIPAC - Les répercussions du Covid-19 sur le secteur des arts visuels
Avril 2020
Lien vers la synthèse de l'enquête
Les impacts immédiats du covid-19 déclarés par les structures sont les actions de diffusion et d’exposition (94%), les actions d’éducation artistique et culturelle et les programmations événementielles (78%).
Près de 50% des rémunérations artistiques prévues pour les projets annulés étaient supérieures à 2000€ : l’annulation des projets impacte directement l’économie des artistes-auteurs.
64% des recettes les plus modestes (inférieures à 5 000 €), quelque soit leur origine, sont considérées dès à présent comme perdues par les structures. Les pertes de recettes supérieures à 5 000 € (36%), très fréquentes, vont impacter profondément le budget des structures.
Au 15 avril 2020, 72% des structures pensent devoir recourir à l’activité partielle. Le recours à l’activité partielle est envisagé par les structures dans des proportions semblables quelque soit leur effectif.Enquêtes régionales
Pôle Arts Visuels Pays de la Loire - Conséquences de la crise "Covid-19" sur la filière arts visuels en Pays de la Loire
Mai 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Parmi la totalité de 374 répondant, 293 sont des artistes. Les activités de 373 répondants sur 374 sont impactées. 42,59% des répondants estiment que la situation met en danger à court ou à long terme leurs activités. 24,18% indiquent être en danger immédiat, 18,41% indiquent être en danger sur le long terme, 42,58% ne savent pas encore en mesure d’évaluer si la pérennité de leur activité est en danger, 14,84% indiquent que la pérennité de leur activité n’est pas en danger. Sur 292 répondants, 61.43% considèrent que leur emploi ou ceux de leurs équipes sont en danger, ce qui correspond à 309 emplois en danger.
>> Musiques actuelles
Enquêtes européennes et nationales
Live DMA - L’impact de la pandémie de Covid-19 sur 2 600 salles de concert et clubs européens (2020)
Septembre 2020
Lien vers les résultats de l'étude
Depuis mars 2020, la plupart des 2 600 lieux de musiques actuelles et clubs représentés par Live DMA et ses membres dans 16 pays européens luttent pour leur survie. En raison des réglementations gouvernementales, les lieux de musiques actuelles et clubs ont dû annuler ou reporter une immense partie de leurs événements.
Ce document donne un bref aperçu de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les 2 600 salles de concert et clubs représentés par Live DMA et ses membres. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- 70% de baisse du nombre de dates et de représentations artistiques
- une perte de revenus estimée à 1,2 milliard d’euros
- 76% de baisse de fréquentation
- 70% de baisse pour les dépenses destinées aux artistes
Les salles de concert et clubs européens dépendent d’un modèle économique particulier et fragile. Étant donné qu’ils font partie d’un vaste écosystème, leur fermeture pendant la pandémie a, par effet domino, des conséquences sur toute la chaîne au sein de l’industrie de la musique et plus largement du secteur culturel, que ce soit au niveau artistique, social et économique.FEDELIMA - Quels mesures et accompagnements pour faire face à la crise ?
Juin 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Focus sur les données des lieux de musiques actuelles de l'enquête FLASH "CULTURE vs COVID-19 : quels mesures et accompagnements pour faire face à la crise ?" menée dans le cadre de la Mobilisation et Coopération Arts et Culture contre le COVID-19.
75% des structures ont déclaré que la crise les avait conduites à une mise en sommeil momentanée du projet d’activité ; 48% d’entre elles annoncent être en mesure de ne maintenir que 10% ou moins de leur activité entre le 1er mars et le 31 août. Les structures à risque ont devant elles en moyenne 4,1 mois de trésorerie. Si la situation reste en l’état, 57% des structures se retrouveront sans trésorerie dès le mois de septembre 2020.
Fédération Grands Formats - Conséquences de la crise liée à la Covid-19 sur les équipes artistiques du jazz et des musiques improvisées
Juin 2020
Lien vers la synthèse de l'enquête
“L’étude rend compte d’une situation complexe et menaçante pour l’avenir des musicien·ne·s, de la création et de l’emploi avec déjà plus de 656 représentations annulées au 15 juillet 2020, 78 % des sorties de disques annulées ou encore 74 créations annulées…”
SMA - Mieux chiffrer l’impact de la crise pour permettre une relance durable de la filière musicale
Juin 2020
Lien vers la synthèse de l'étude
Après une première observation publiée le 20 mars dernier, le SMA a souhaité faire un nouveau point de situation auprès de ses membres, à travers une enquête permettant de mesurer l’impact de la crise sur leur activité quelques mois plus tard. Nous savons désormais que si le secteur des musiques enregistrées n’a pu reprendre le chemin des studios que depuis le 11 mai, les salles de concerts ne joueront pas avant le mois de septembre a minima.
E.I.F.E.I.L / Editeur Indépendants Fédérés en France - Résultats d’enquête auprès des éditeurs membres
Avril 2020
Lien vers la synthèse de l'enquête
Confinés mais “sur le pont”, la Fédération EIFEL apporte ici une 2e contribution actualisée de la situation économique et sociale des éditeurs de musiques indépendants, tous garants de la richesse, de la diversité culturelle et de la création dans notre pays et à travers le monde.
SNAM - Enquête auprès des musicien∙ne∙s interprètes intermittent∙e∙s
Lien vers les résultats de l'enquête
Une enquête menée par le SNAM auprès de ses adhérents fait apparaître des pertes de salaires importantes (3 millions de salaires non versés pour 1750 musiciens (soit une perte moyenne de 1750 € par personne) ; 36% sont en danger de renouvellement pour l’intermittence ; 1/3 des sondés ont + de 10 dates annulées ; 63% des contrats n’étaient pas signés.
Enquêtes régionales
Le Pôle - Covid-19 & les musiques actuelles en Pays de la Loire : quelles sont les conséquences de la crise ?
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Parmi plus de 100 répondants à l'enquête, 63% sont des associations et 23% des sociétés qui sont, par ailleurs, les plus impactés par la pandémie. Parmi ces structures, 70% se sentent en danger dont 40% des salariés en risque de perte d'emploi, 800 intermittents impactés avec plus de 300 de contrats affectés et 400 dates annulés. 1 200 000 euros de pertes financières pour 60 structures.
Grand Bureau - Évaluation de l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la filière Musiques Actuelles en Auvergne-Rhône-Alpes
Juin 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Parmi les 101 répondants, 30% représentent les lieux et 53% les producteurs. D'après l'enquête, il y eu 1016 représentations annulées et 284 reportées. En outre, 100% de festivals annulés selon les participants à l'enquête. La perte financière est estimée au 27 mars s'élève à 1 800 000 euros pour les structures dont les lieux et les producteurs ayant répondu.
Lien vers l'évaluation qualitative de l'impact (avril 2020)
PRMA Réunion - Évaluation de l’impact des mesures liées à la crise sanitaire du covid-19 sur les acteurs et les structures du secteur des musiques actuelles à La Réunion
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
En tout, 82 répondants aux questionnaire parmi lesquels 72 d’entre eux pensent que la crise covid19 a un impact négatif sur le secteur au mois de mars et avril.
Un impact sur le chiffre d’affaire des structures allant de 2% à 100% de perte pour les mois de mars à avril : la moitié des structures répondantes perdent entre 90 % et 100 % de leur chiffre d'affaire prévu en mars et avril 2020. L'impact sur l’économie personnelle des répondants individuels va de 6% à 100 % de perte pour les mois de mars à avril 2020.Le RIM - Covid-19 et structures de musiques actuelles en Nouvelle-Aquitaine
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
181 répondeurs en tout parmi lesquels on constate, plus de 4 millions d’euro de pertes financières, 883 emplois permanents impactés dont 492 sont temps plein, 2778 de contrats intermittents impactés et 948 en chômage partiel. Au niveau des pertes financières, le secteur culturel le plus affecté est celui de la production de spectacle/booking. Les emplois permanents les plus impactés sont dans l’enseignement artistique ainsi que les lieux de diffusion.Les emplois permanents les plus affectés en temps plein sont dans les lieux de diffusion. Les contrats intermittents impactés sont majoritairement liés à la production de spectacle/booking. Le plus de recours au chômage partiel a eu le secteur de l’enseignement artistique.
PAM - Évaluation de l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la filière musicale en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Mai 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Parmi les 101 répondants, plus de 70% représentent les associations. Les structures les plus impactées par secteur d'activité sont le Projet Action Culturelle (29%), Lieux de diffusion (28%), Festival (28%), Producteur de spectacle (26%). La majorité des répondants proviennet de la région Bouches du Rhône (66%). Concernant les lieux de diffusion, producteurs et organisateurs de concerts, il y a eu 1560 d'annulations ou de reports avec une perte financière estimée à 4,2 millons d'euros. Notamment, 93% des structures n’ont pu faire jouerleur assurance . Par rapport aux mesures mises en place pour les structures, 60,47% des répondants ont mis en place le chômage partiel, 33,72% des répondants utilisent le report de charges, 12% des répondants ont fait appel au fonds de soutien. Sur la perenité des structures, 34,88% des structures sont mises en danger immédiat, 47% sont en danger à long terme, 8% n’ont aucune visibilité sur la pérennité de leur structure. Les emplois impactés concernent 332 salariés, 1194 intermittents et 431 prestataires.
RMAN - Les impact du Covd-19 sur la filière des musiques actuelles en Normandie
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Le nombre de répondants s’élève à 98 dont 85 cas ont été étudiés. 70 % parmi ces répondants sont des associations. La majorité des répondants sont issus du secteur culturel de la diffusion. Les conséquences directes exprimés par les répondants sont des annulations et des reports. Concernant les festivals dans la région, 29 d’entre eux ont été annulés et 4 reportés. Par rapport aux pertes financières, tous les répondeurs estiment avoir une baise de revenus. Au total, 56 réponses expriment une estimation globale du montant du manque à gagner de 877,9 mille euro. La moyenne du manque à gagner estimé est de 15 136 euro par structure. En ce qui concerne les emplois, 2490 salariés sont concernés par les impacts négatifs de la crise sanitaire y compris 1478 intermittents.
Espace de coopération pour les musiques actuelles en Bretagne - Analyse et préconisations sur la situation des musiques actuelles en Bretagne
Mai 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Caractéristiques structurelles : 60 % (27) des structures répondantes sont des associations, 35,5 % (16) sont des structures commerciales (Sarl, Eurl, entreprises individuelles, Scop…), 69 % des structures répondantes disposant de salarié.e.s ont moins de 5 salarié.e.s. L’impact sur l’activité des répondant.e.s : 691 intermittent.e.s sont concerné.e.s, 154 prestataires, 410 concerts reportés ou annulés avec 1 424 550 € de pertes financières estimées. Estimation de l’urgence: 25 % des répondant.e.s considèrent être en danger dans l’immédiat, 53 % à moyen et à long terme. Sur les 11 structures qui se disent en danger dans l’immédiat : 6 sont des structures de production de spectacle (bureau de production ou compagnie), 3 sont des prestataires (catering, affichage, technique), 1 café-concert, 1 disquaire.
LE RIF (Île-de-France) - COVID-19 : synthèse des problématiques des adhérents du RIF
Avril 2020
“Au-delà des éléments factuels qu’elle met en évidence, cette première photographie nous montre toute la difficulté qui existe à appréhender dans sa globalité les impacts de cette crise inédite sur le secteur et ce d’autant plus que la situation est en perpétuelle évolution et ne permet pas l’anticipation.”
Haute Fidélité - Covid-19 et musiques actuelles en Hauts-de-France : quelles conséquences immédiates pour le secteur ?
Mai 2020
“Compte-tenu du contexte instable lié à l’évolution de la pandémie et aux mesures prises par le gouvernement, ces chiffres sont une estimation : ils ne sont ni exhaustifs, ni définitifs.De nombreuses incertitudes quant à la date de reprise d’activités et quant à la prise en main des dispositifs d’aides existants empêchent les acteurs de se projeter et de nous communiquer une image exacte de leur situation. Certains acteurs n’ont d’ailleurs pas été en mesure de répondre à l’enquête. Néanmoins, les premières données récoltées permettent d’obtenir les grandes tendances de l’impact direct de la crise sur le secteur. Une étude plus poussée analysant ses conséquences indirectes est nécessaire sur le temps long lorsque les chiffres seront stabilisés et que les acteurs se seront appropriés les soutiens financiers et mesures d’accompagnement mises en place par les pouvoirs publics.”
FRACA-MA (Centre - Val de Loire) - Dossier d’observation concernant la crise liée au COVID-19
Mai 2020
>> Livre
Enquêtes nationales
Ministère de la culture - L’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur l’offre numérique des bibliothèques des bibliothèques territoriales
Mars 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
“L'enquête a permis de montrer que les usages des ressources numériques ont nettement augmenté depuis le début du confinement. Face à cette situation exceptionnelle, les bibliothèques ont su s'adapter et mettre en place de nouvelles modalités d'accès à leurs ressources numériques pour accompagner au mieux leurs usagers à distance.”
>> Secteurs connexes
Enquêtes nationales
MOUVEMENT ASSOCIATIF / RESAU NATIONAL DES MAISONS DES ASSOCIATIONS - #Covid-19 : où en sont les associations après le confinement ?
Juin 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Parmi les 5337 réponses exprimées par des responsables associatifs, entre le 20 mars et le 26 mars 2020, 22% des associations parviennent à maintenir une petite activité, juste supérieure à 20% de leur action habituelle, le sport se situe au-dessous de 10% et le secteur humanitaire et le secteur social se situent au-dessus de 40%. Pour les associations avec les salariés : cela varie de 25% à 45%, en corrélation avec la taille,mesurée selon les effectifs. Annulation et report : 62% dans le secteur de la culture et seulement 17% de l’ensemble des associations échappent à cette difficulté. Les impacts économiques estimés à court terme : 40% des associations sont plutôt inquiétes.
Fédération Nationale de autoentrepreneurs et microentrepreneurs - Sondage : les autoentrepreneurs face au coronavirus
Mars 2020
Lien vers les résultats du sondage
Les auto-entrepreneurs sont nombreux (61,5%) à avoir observé une baisse de leur chiffre d'affaire dans les 4 première semaines du confinement. Ils sont notamment 28,4% à avoir subi une baisse de plus de 50%. Parmi les activités les plus touchées sont les arts graphiques. Un point important réside dans le fait que leur inquiétude principale est plus liée au fait de se payer, que de pouvoir payer leurs cotisations sociales et contributions fiscales.
FRANCE TIERS-LIEUX - Les Tiers-Lieux face à la crise du COVID-19 : enquête et mobilisation solidaire
Mai 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
“Comme toutes les entreprises les tiers-lieux sont touchés de plein fouet par la crise. Ils sont dans des situations économiques particulièrement difficiles, car très vite, il a été recommandé à l’ensemble des lieux de fermer pour éviter toute propagation du virus, et leurs natures hybrides – mêlant activités commerciales et activités à but non lucratif – leur offrent peu d’autonomie financière.
Les tiers-lieux se sont saisis pour la plupart des mesures mises en place par le gouvernement, mais, pour beaucoup d’entre eux, elles ne seront pas suffisantes – 80% des tiers-lieux font état d’un risque réel de fermeture à court ou moyen terme.
Néanmoins, malgré les difficultés économiques qui sont venues frapper les tiers-lieux – la perte globale de chiffre d’affaires sur l’année 2020 pour les 2 000 tiers-lieux est estimée à 111,5 millions d’euros – ils ne se sont pas arrêtés pour autant et ont mobilisé toute leur énergie pour développer des réponses concrètes face à la pandémie.”Enquêtes régionales
Le Pôle : Les oubliés de la culture
Juin 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Ils sont prestataires technique, loueurs de matériel, média, scénographes, imprimeurs, restaurateurs catering, attachés de presse, communicants indépendants, vidéastes, photographes, afficheurs, acteurs de la prévention, personnels de premiers secours, sociétés de billetterie, prestataires administratifs, brasseurs, agents de sécurité...
93% des répondants estiment que la pérennité de leur entreprise est en danger. 38 % des répondants envisagent le licenciement de salarié.e.s permanent.e.s dont 11% la totalité de l’effectif permanent. 20 %des répondants envisagent une cessation définitive à court ou long terme.Le Mouvement associatif (Hauts-de-France) : Enquête Recherches et Solidarités
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Fiche récapitulative des chiffres clés
1037 répondants à l’enquête dont 70 % sont des associations avec moins de 10 salariés. Les impacts de la crise : l’arrêt d’activité pour 68 %, maintien d’activité faible pour 23 % et 91 % se retrouvent avec des reports et des annulations. Le maintien du lien social : maintien du lie avec les bénévoles s’élève à 81 % des associations, 71 % avec les bénéficiaires et 25 % des associations proposent des activités de substitution aux adhérents. Mesures économiques : chômage partiel pour 71 % des associations, 14 % se retrouvent en travail indemnisé due à la garde d’enfants. Pertes financières : 42 % des associations rencontrent des pertes de revenus d’activités, 27 % parmi eux s’attendent à la perte de subvention causée par les annulations, 24 % pour la perte du financement public et 17 % pour celui de privé.
CRESS Nouvelle-Aquitaine - Impact du covid19 sur les structure ESS de Nouvelle-Aquitaine
Avril 2020
Lien vers les résultats de l'enquête
Premières analyses. La crise met en danger la pérennité des structures ESS.
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