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Actualités / agenda
Les dernières infos sur la co-construction des politiques publiques.
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Mots-clés associations | contrat d'avenir | CUI-CAE | emplois aidés | politiques publiques
POUR UN DEBLOCAGE DES EMPLOIS AIDES ET UNE CONCERTATION ELARGIE SUR CES DISPOSITIFS
En décidant, sans concertation, la fin brutale des contrats aidés de type CAE-CUI et d'avenir, le gouvernement nouvellement élu a provoqué un séisme tant auprès des salariés bénéficiaires de ces dispositifs que de leurs employeurs.
Les organisations membres de l'UFISC souhaitent en premier lieu rappeler l'utilité sociale des structures éligibles du champ non lucratif, mais aussi les réalités des personnes en difficultés pour qui ces contrats représentent la première étape d'un retour à l'emploi.
Cet impact négatif est amplifié par le fait que les règles sont ainsi changées en cours d'année alors que de nombreux contrats étaient en cours de création ou de renouvellement et que ces aides étaient budgétées. Cela a pour résultat à très court terme de générer de la précarité, de renvoyer des personnes au chômage, d'interrompre des processus de formation et de mettre en péril des projets en cours.
Il convient aussi de contextualiser cet impact pour le secteur associatif dans son ensemble. Aux difficultés économiques qui frappent le secteur non marchand vient s'ajouter la baisse constante des subventions publiques. Dans cet état de fragilité générale, la suppression immédiate de milliers de contrats aidés est une menace supplémentaire pour la pérennité des associations et pour les missions d'intérêt général qu'elles portent ainsi que pour tous nos concitoyens, dans un modèle français reposant sur une forte implication du tiers secteur et de l'économie solidaire.
Dans le champ artistique, les mesures décidées ont un impact d'autant plus négatif que les associations représentent la très grande majorité des employeurs (par exemple, plus de 82% pour le spectacle vivant ). Par effet de levier, c'est évidemment l'ensemble de l'écosystème créatif qui va subir un contrecoup violent : au-delà du resserrement économique d'un secteur particulièrement dynamique, c'est toute la vie culturelle du pays qui va s'en ressentir. Les activités culturelles sont le creuset dans lequel se construit ce vivre ensemble dont notre pays a grandement besoin, et constituent aussi un des rares domaines de croissance de l'emploi actuel (+31% entre 2000 et 2015 selon les chiffres de l'Observatoire des Métiers du spectacle vivant).
Voilà pourquoi l'UFISC demande solennellement de revenir sur la décision de blocage des emplois aidés. Les quinze organisations qu'elle fédère dans le champ des arts et de la culture (arts de la rue, théâtres, musiques, marionnette, cirque, arts plastiques, conte, labels de musique enregistrée, radios...) regroupent plus de 2 500 structures qui développent une pluralité d'activités de création, de production, de diffusion, de fabrique, d'accompagnement de pratiques amateurs, de transmission et de partage culturel.
Les aides à l'emploi existantes méritent certainement d'être révisées. Comme nous l'avons déjà exprimé, notamment lors des échanges sur le Fonpeps, nous plaidons pour l'adaptation de la politique de l'emploi aux réalités du terrain, mais aussi sa mise en adéquation avec les parcours professionnels tant dans un souci d'inclusion sociale que de réflexion sur le rapport au travail et à son organisation dans l'entreprise.
C'est pour cela que nous souhaitons que la mission confiée à Monsieur Jean-Marc BORELLO ne se limite pas au périmètre des entreprises d'insertion, mais qu'elle soit élargie à l'ensemble des entreprises dont le moteur n'est ni le lucre, ni l'obligation de service public, mais le respect des droits humains, ceux de leurs forces de travail comme ceux des publics auxquels elles s'adressent, et que cette mission prenne la forme d'une réelle concertation de toutes les parties prenantes. Il y a là l'opportunité de transformer un désastre certain en une nouvelle dynamique. Revendiquant la co-construction et le dialogue social comme méthode de réforme, notre organisation est prête à participer pleinement à ce chantier.
Les organisations membres de l'UFISC.
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Avec cette lettre ouverte au Président de la République, les organisations membres de l'UFISC souhaitent réaffirmer la nécessité d'intégrer pleinement les droits culturels, reconnus depuis 2015 par la loi, dans la mise en œuvre de l'action publique. Pour construire un vivre-ensemble solidaire et juste, nous affirmons en effet qu'il est de la responsabilité du gouvernement de miser sur le respect des droits fondamentaux et sociaux, ainsi que sur sur la coconstruction, avec les initiatives citoyennes, des politiques publiques, plutôt que sur la mise en concurrence des individus et la concentration des pouvoirs, qui favorisent la précarité, la violence et le repli sur soi.
Les Droits Humains au cœur de la République, pour un vivre-ensemble solidaire
Monsieur le Président de la République,
Les droits culturels des personnes ont été reconnus comme responsabilité publique partagée des collectivités et de l’Etat. C’est une avancée démocratique qui répond aux développements des valeurs d'humanité que nous défendons.
Il nous revient en mémoire le préambule de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme : « La méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, est à proclamer comme la plus haute aspiration de l'homme. »
Au sein de l’ensemble indivisible et universel des droits humains, les droits culturels nous invitent à réinterroger les mots, les pratiques, les politiques publiques. Démarche incontournable si l’on souhaite que se développe un dialogue respectueux entre les personnes sur les territoires.
Ils nous invitent à mettre en dialogue les pratiques dans leur diversité et à dépasser les logiques de « démocratisation » et d'accessibilité aux « œuvres » pour permettre des relations interculturelles plus équitables et plus justes. Ils se nourrissent d’expérimentations tout autant que de partages des savoirs, des pratiques, des croyances et des imaginaires.
Ils nous invitent au décloisonnement, à la coopération entre les champs artistiques, de l'éducation, de la santé, du social… et à reconnaître les personnes dans leur globalité. Ils positionnent les acteurs artistiques comme une composante agissante et responsable mais non exclusive.
En termes de politiques publiques, la reconnaissance des droits culturels des personnes fixe des impératifs de participation citoyenne, de co-construction de l'intérêt général et d'évaluation partagée. Elle redonne du souffle à la politique culturelle en soutenant la progression des libertés d'expression et des capabilités des personnes. Elle exige une action publique qui encourage la diversité des initiatives citoyennes, associatives, comme composante incontournable de sa construction.
Nous, acteurs artistiques et culturels réunis au sein de l'UFISC, revendiquant un engagement culturel et solidaire, fondé sur la reconnaissance de l’égale dignité des personnes, de leur solidarité et de leur pouvoir d’agir, nous nous opposons, avec la plus grande force, à toutes les idées xénophobes, de haine et de repli que l'extrême droite infuse dans la société. Les orientations ultralibérales des politiques nationales et européennes décidées ces dernières années participent de ce mouvement. Nous constatons que la diversité culturelle est aujourd’hui menacée par les phénomènes de concurrence et de concentration. Que la logique d’austérité réduit les possibles à construire en commun. Et que plutôt que dans l’exacerbation de la sécurité, de l’interdiction et de la fermeture, notre force réside dans la liberté d’expression et le partage.
Le gouvernement doit prendre la mesure de sa responsabilité pour endiguer cette montée du rejet de l’autre qui menace le vivre ensemble.
C’est pourquoi, dans le cadre de notre mouvement « L’Art est public », nous appelons à penser des politiques culturelles réinventées.
Nous demandons notamment :
- des cadres concertés pour construire et mettre en œuvre l'action publiquedans une vision décloisonnée (arts, éducation, santé, action sociale...), associant les acteurs professionnels, les citoyens, les collectivités et l’État sur les territoires, à des fins d'équité et de diversité, associés à un droit à l’expérimentation notamment dans le soutien aux coopérations ;
- la reconnaissance dela contribution à l’intérêt général de la diversité des initiatives citoyennes, vecteurs d’émancipation et de participation, et leur soutien dans la durée.
- le soutien à une observation participative et partagéequi renouvelle les indicateurs de richesse et permet des démarches de progrès ainsi que la mise en place d’un comité d'évaluation du développement des droits culturels.
- le développement des droits sociaux dans le cadre d’un modèle social solidaire assis à la fois sur la garantie des droits fondamentaux et la coconstruction, pour renforcer des conditions de travail et de protection des parcours respectueuses de la dignité des personnes.
- le soutien aux structures de l’économie sociale et solidaire, non lucratives, qui poursuivent des fins d’utilité sociale, et développent des dynamiques territoriales, innovantes et coopératives, cruciales dans un monde en transition.
Les organisations membres de l’UFISC
L'Art est public est un espace de réflexion et de mobilisation citoyen et participatif, impulsé par les organisations de l'UFISC et engagé dans une démarche de mise en débat des politiques publiques, autour de la coopération et de la coconstruction de l'intérêt général.
> Lire le Manifeste de l'UFISC pour une autre économie de l'art et de la culture.
> Lire l'Appel à la mobilisation pour une politique culturelle réinventée, texte fondateur du mouvement L'Art est public.
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Mots-clés FONPEPS
Fonpeps – fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle vivant et enregistré
Destiné aux entreprises du spectacle vivant et du spectacle enregistré, et aux artistes et techniciens qu’elles emploient, le FONPEPS vise à encourager la création d’emplois durables. Le fonds est doté de 90 millions d’euros. Les mesures du FONPEPS entrent progressivement en application. Cinq décrets sont parus précisant cinq aides à l'emploi :
- Aide à l’embauche d’un premier salarié en CDI pour les entreprises relevant des branches du spectacle (décret 2016-1764 du 16 décembre 2016) ;
- Prime à l’emploi pérenne dans le spectacle (décret 2016-1765 du 16 décembre 2016) ;
- Prime aux contrats de longue durée dans le secteur du spectacle (décret 2016-1766 du 16 décembre 2016) ;
- Aide à l'embauche des jeunes artistes diplômés (décret n° 2017-57 du 19 janvier 2017).
- Dispositif de soutien à l'emploi dans le secteur de l'édition phonographique
Pour suivre la mise en œuvre des mesures et télécharger les formulaires de demande (Cerfa) : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Aides-demarches/Fonds-national-pour-l-emploi-perenne-dans-le-spectacle-FONPEPS
Il est rappelé qu’au vu de l’article et du décret sur les groupements d’employeurs, le GE peut désormais avoir accès à l’aide à l’emploi si l’embauche faite par le GE est dédiée à une entreprise qui pouvait bénéficier de cette aide.
L’ensemble des TPE qui appliquent les conventions collectives du champ du spectacle vivant et du spectacle enregistré peut être concerné. N’hésitez pas à vous renseigner !
A VENIR : L’UFISC travaille en lien avec le CRDLA Culture à un dossier ressource et proposera une session de formation et de travail sur le FONPEPS avec plusieurs membres en septembre 2017.
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Suite à la promulgation de la loi Liberté de Création, Architecture et Patrimoine (https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/7/7/2016-925/jo/texte), le ministère de la culture a mené le travail sur les déclinaisons réglementaires, durant lequel les organisations du secteur ont été consultées.
Vous pouvez consulter sur le site de Légifrance plusieurs décrets et arrêtés rappelés ci-après :
- Les conditions dans lesquelles les structures entrepreneurs de spectacle peuvent faire participer à des représentations des artistes amateurs, à titre individuel ou en groupements constitués, sans être tenues de les rémunérer, en encadrant notamment le nombre annuel de ces représentations. (article 32).
Un arrêté et une circulaire doivent être associés à ce décret.
- Les labels et le conventionnement (déclinaison de l’article 5 de la loi)
> Le décret n° 2017-432 du 28 mars 2017 relatif aux labels et au conventionnement dans les domaines du spectacle vivant et des arts plastiques paru au JO le 3 avril : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/3/28/MCCB1628608D/jo
> les arrêtés :
- 217 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Pôle national du cirque »
- 218 Arrêté du 5 mai 2017 fixant les conditions d'attribution et le cahier des missions et des charges de l'appellation « Scène conventionnée d'intérêt national »
- 219 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Centre de développement chorégraphique national »
- 220 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Centre d'art contemporain d'intérêt national »
- 221 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Centre national des arts de la rue et de l'espace public »
- 222 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des charges relatif au label « Centre national de création musicale »
- 223 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Fonds régional d'art contemporain »
- 224 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Opéra national en région »
- 225 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Orchestre national en région »
- 226 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier missions et des charges relatif au label « Scène de Musiques Actuelles-SMAC »
- 227 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Scène nationale »
- 228 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Centre chorégraphique national »
- 229 Arrêté du 5 mai 2017 fixant le cahier des missions et des charges relatif au label « Centre dramatique national » et le contrat type de décentralisation dramatique
- 230 Arrêté du 5 mai 2017 fixant les conditions d'attribution et le cahier des missions et des charges d'un conventionnement pour les théâtres lyriques d'intérêt national
- La transmission de données par les entrepreneurs de spectacles vivants (article 48).
> Le décret n° 2017-926 du 9 mai 2017 relatif à la transmission de données relatives aux spectacles organisés par les entrepreneurs de spectacles vivants paru le 9 mai 2017 : www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/5/9/MCCB1706651D/jo/texte
- Le médiateur de la musique
Décret n° 2017-338 du 15 mars 2017 relatif au médiateur de la musique : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/3/15/MCCB1628611D/jo/texte.
Le médiateur a été nommé par décret le 31 mars 2017. Il s’agit M. BERTHOMIER, conseiller maître à la Cour des comptes, ancien directeur général du Centre Pompidou.
- L’observatoire de l’économie de la musique
Décret n° 2017-255 du 27 février 2017 relatif à l'observatoire de l'économie de la filière musicale : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/2/27/MCCB1632527D/jo/texte
L’UFISC organisera en septembre une réunion d’information sur la mise en œuvre de la loi LCAP un an après et ses impacts pour nos structures artistiques et culturelles. En attendant, vous pourrez nous retrouver à Avignon pour deux rencontres les 12 et 13 juillet sur la contractualisation des relations entre associations et collectivités ainsi que sur la mise en œuvre des droits culturels.
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Les musiques du monde en campagne ! #AuxSons, citoyen-ne-s !
L'UFISC est signataire de l'Appel pour la diversité musicale en France, lancé par le réseau Zone Franche.
Appel pour la diversité musicale en France
La diversité culturelle est une réalité en France. Gommées, reléguées, uniformisées, les identités multiples qui la composent sont pourtant un levier d’échanges, de partage, d’égalité, de dignité pour mieux faire et vivre ensemble. À l’heure où les débats liés à la mobilité internationale, l’immigration et l’identité créent un phénomène de repli chez un nombre croissant de nos concitoyens, nous demandons des politiques et des actions qui soutiennent la reconnaissance et la valorisation de toutes les expressions de la diversité culturelle.
Plus qu’un genre esthétique, les musiques du monde sont un outil politique et social qui valorise la diversité culturelle, ses acteurs professionnels en sont des porte-voix.
Dans le cadre de la campagne #AuxSons lancée par Zone Franche, le réseau des musiques du monde, nous voulons faire entrer la diversité culturelle dans le débat électoral des présidentielles et des législatives.
Nous votons pour :
1 – La valorisation des richesses de la diversité culturelle
Le monde, ici et ailleurs, est une mosaïque de cultures en interaction permanente. Elles sont aussi dignes les unes que les autres. Cette diversité est une richesse tant humaine qu’économique à condition qu’on y ait accès et qu’on la partage. Contre une vision uniforme du divertissement régie par une culture consumériste, nous voulons un monde de la pluralité des langues, des imaginaires, des patrimoines, des mots, des sons. Pour mieux se comprendre, pour ne pas avoir peur de l’autre, nous souhaitons que cette pluralité trouve sa pleine place dans l’espace public.
2 – Le respect des personnes et de leurs droits culturels
L’identité culturelle de chaque personne est multiple et non figée. L’assignation à une identité unique est dangereuse et ne sert que les discours d’exclusion. Chaque personne a le droit d’exprimer son identité culturelle et d’avoir accès à celle des autres pour mieux faire humanité ensemble.
Les droits culturels, reconnus par les conventions de l’Unesco et la loi française, font partie intégrante des Droits de l’Homme. Fidèles à une vision politique de la culture, nous demandons que les droits culturels deviennent un référentiel pour l’ensemble des politiques publiques.3 – Le soutien à la création artistique et à l’émergence de nouveaux artistes
Les musiques du monde sont minorées dans nos institutions culturelles, marginalisées par les musiques de grande consommation. Elles souffrent aussi d’un déficit médiatique. Elles sont pourtant largement partagées, vécues, plébiscitées, à travers villes et territoires. De nouvelles générations s’y ressourcent ou s’en inspirent. Elles suscitent des œuvres originales, véhiculent des valeurs de partage et de mémoire. Mais ces esthétiques doivent trop souvent compter sur leurs seules ressources pour avancer. Elles ont besoin d’un soutien conforme à leur impact sociétal, tant au niveau de la création, de la production, de la diffusion, que de la médiatisation.
4 – La libre circulation des artistes et de leurs œuvres
Dans un monde où la finance et les marchandises se jouent des frontières, la migration et la circulation des personnes sont souvent perçues comme une menace. La circulation des artistes et de leurs œuvres se heurtent aujourd’hui à des obstacles politiques qui empêchent l’expression de la diversité culturelle.
Nous réclamons une liberté de circulation des artistes en Europe et entre le Nord et le Sud ainsi qu’une harmonisation des juridictions entre les États.5 – Des échanges internationaux équitables entre le Nord et le Sud
Les musiques du monde, qui sont celles de la planète, sont au cœur de l’échange inégal. Pour s’affirmer, elles sont souvent confrontées à des obstacles insurmontables mettant à mal des carrières artistiques. Cette inégalité se manifeste à travers les coûts des voyages des artistes, les problèmes juridiques liés à leur circulation, leur statut dans leurs pays. Nous revendiquons la mise en place de moyens et de mécanismes pour des échanges internationaux plus équitables entre le Nord et le Sud.
6 – Le soutien aux entreprises guidées par les valeurs de l’économie sociale et solidaire.
Comment favoriser l’existence d’une communauté de citoyens égalitaires, tout en respectant les identités culturelles ? Les musiques du monde, directement liées aux enjeux de la citoyenneté et de l’éducation populaire, s’appuient sur des valeurs de respect, de démocratie, de solidarité et de partage. A ce titre, les acteurs des musiques du monde, professionnels ou amateurs, sont porteurs d’entreprises guidées par les valeurs de l’économie sociale et solidaire qui demandent à être mieux soutenues.
#AuxSons citoyennes et citoyens !
Signez l’Appel pour la diversité culturelle et musicale
et soutenez la campagne
Le site de la campagne : http://auxsons.com
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Mots-clés Droits sociaux Europe politique publique
Contribution de l'UFISC à la consultation publique sur le Socle européen des droits sociaux
L'UFISC et ses organisations membres ont participé à la consultation sur le socle européen des droits sociaux, qui a pour objet d'identifier, sur leurs principes comme dans leur application, les droits sociaux fondamentaux qui pourraient faire l'objet d'un commun à l'échelle de l'Union Européenne.
Vous pouvez consulter et télécharger cette contribution ICI.
La Commission a proposé, dans le cadre de cette consultation, deux documents :- une communication qui indique une marche à suivre pour l'édification du socle européen des droits sociaux. Elle expose les principes à la base de cette initiative, son rôle, sa portée et sa nature et lance une vaste consultation afin de recueillir des retours d'information. Deux documents de travail des services de la Commission sont joints à cette communication: le premier décrit les tendances essentielles de l'économie, de la société et du marché du travail sur lesquelles le socle s'appuie et que ce dernier devra contribuer à redresser, et le second rappelle « les acquis juridiques les plus pertinents » à l'échelle de l'UE.- un projet de socle préliminaire est joint à communication en vue de "faciliter la discussion".La consultation est à retrouver ici : http://ec.europa.eu/social/main.jsplangId=fr&catId=699&consultId=22&visib=0&furtherConsult=yes
Et ici pour les documents et l'agenda : https://ec.europa.eu/priorities/deeper-and-fairer-economic-and-monetary-union/towards-european-pillar-social-rights_fr
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Mots-clés communs coopération culture solidarité
Le projet « Culture, Biens Communs et Économie Solidaire : animation des solidarités locales » (voir le site dédié ici), proposé par l'UFISC et ses organisations membres, est né de la volonté de réunir les acteurs culturels et au delà, pour construire, ensemble, un référentiel de valeurs autour des notions de Culture, de Communs, de Solidarités. Quatre grandes thématiques fondamentales seront explorées :
- La financiarisation vs action citoyenne
La richesse et la valeur, indicateurs et utilité sociale, Biens Communs et gouvernance partagée.
- Les droits culturels
Les droits culturels comme composante des droits fondamentaux, diversité culturelle et développement des initiatives citoyennes.
- La protection sociale
Les enjeux de solidarité professionnelle, les droits sociaux et évolution du pacte social.
- Les processus de coopération
Organiser le dialogue entre acteurs du territoire, la co-construction, les pratiques entre acteurs pour faire ensemble, questionner les processus de coopération, affirmer leur reconnaissance.
Ces thématiques seront travaillées dans le cadre de quatre groupes de travail participatifs et ouverts, nourris en amont par des formations courtes (qui pourront être suivies à distance). Celles-ci nous permettront de revenir sur les notions en construction, définitions liminaires, et morceaux d’histoire éclairants, pour se saisir des enjeux contemporains qui traversent chacune de ces thématiques : les droits fondamentaux avec les droits culturels, le droit social, les divers principes et réalités démocratiques et de gouvernance, les principes de fonctionnement de la coopération, de la finance solidaire, etc. L’objectif de ces temps de sensibilisation et ateliers participatifs est de formuler des analyses communes et des préconisations autour des pratiques solidaires et des communs artistiques et culturels. Tout au long de la démarche, les ressources recueillies et produites, les contributions des personnes intéressées et les travaux participatifs des groupes de travail, ainsi que les éclairages de chercheurs associés, seront réunis et capitalisés ici, permettant de recueillir les contenus et d'encourager les contributions. Enfin, un "Forum Citoyen" viendra clôturer ces temps de travail collaboratif. Ce temps fort réunira les participants et les chercheurs associés qui viendront mettre en débat les réflexions, analyses et préconisations issues de leurs travaux collectifs.
Retrouvez toutes les infos et les formulaires d'inscription à la démarche sur le site : http://www.culturesolidarites.org/.
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Mots-clés co-construction coopération culture économie sociale et solidaire ESS solidarité structuration professionnelle
En présence de Mme Martine PINVILLE,
Secrétaire d'Etat à l'Economie sociale et solidaire
Rencontre "CULTURE & ESS"
Le 13 juillet 2016 à 11h,
à la Maison des Réseaux Artistiques et Culturels.L'UFISC et ses organisations membres ont le plaisir de vous inviter à la rencontre publique « Culture & ESS », qui se déroulera le 13 juillet en la présence de Mme Martine PINVILLE, Secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire.
Nombre d'acteurs témoignent dans leurs démarches artistiques et culturelles de valeurs communes que sont la non-lucrativité, les droits fondamentaux, l'économie plurielle, l'entreprendre collectif et d'intérêt général. Cette diversité d'initiatives citoyennes propose de construire à travers ses pratiques une logique socio-économique alternative durable.
Nourris des expériences vécues dans les territoires, les acteurs culturels de l'ESS travaillent aujourd'hui à faire valoir leurs modes de faire et leurs contributions à l'intérêt général. Accompagner les processus de coopération, les outils économiques solidaires et les modes de gouvernance qui favorisent la solidarité, encourager l'implication citoyenne sur les territoires de vie, la coconstruction et l'innovation sociale qui associe économie et démocratie plurielles, voici les défis qui les animent dans un contexte de fortes mutations.
Entre témoignages d'expériences et analyses des enjeux, nous vous convions à échanger pour le développement d'une économie culturelle solidaire, en présence de Madame Martine PINVILLE, Secrétaire d'état à l'Economie sociale et solidaire.
IncriptionsICI.
Informations pratiques
Accueil à partir de 10h45.
Visite du pôle de coopération : 11h-11h15
Débat - Rencontre publique en présence de la Mme la Secrétaire d'Etat : 11h15-12h00
Apéro convivial : 12h-13h
Contact : contact@ufisc.org
>> Maison des Réseaux Artistiques et Culturels, 221, rue de Belleville - 75019 Paris.
Métro Place des Fêtes ou Jourdain (ligne 11). Bus 60, arrêt Pixéricourt.
>> Plan d'accès ici.
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Mots-clés Droits sociaux Intermittence LoiTravail Mobilisation
Communiqué de l'UFISC.
Appel à la Mobilisation du 14 juin 2016.L'UFISC et ses organisations membres militent « Pour une autre économie de l'art et de la culture ». Elle propose des politiques réinventées au travers de la plateforme « L'Art est Public ! », fondées sur les droits humains et les principes de solidarité démocratique. Elle affirme la nécessité d'inventer de nouvelles relations au travail et de nouveaux droits sociaux.
L'UFISC dénonce le projet de Loi Travail qui inverse la hiérarchie des normes et dessine les contours d'une société où la reconnaissance des droits sociaux est conditionnée par « le bon fonctionnement de l'entreprise », dans un contexte économique de concentration, de délocalisation et de maximisation des profits. Elle rejette le recours au 49.3, utilisé pour servir des enjeux politiques et des intérêts économiques contraires au progrès social, qui met en péril notre démocratie.
L'UFISC dénonce le blocage des négociations sur la convention d'assurance chômage avec des positions qui abaissent les solidarités et précarisent toujours plus les plus fragiles. Elle appelle à une mise en œuvre rapide de l'accord négocié pour les salariés intermittents du spectacle qui reprend largement les propositions du Comité de suivi sur l'intermittence.
L'UFISC dénonce toute forme de violence. Les violences sécuritaires dont sont victimes les personnes sont à l'image des violences sociales auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement : montée des inégalités sociales, démantèlement systématique des espaces de solidarité pour les personnes réfugiées, poursuites pénales pour « délit de solidarité », stigmatisation fantasmatique d'une partie de la population en raison d'une appartenance religieuse (la plupart du temps supposée), projet de déchéance de nationalité et prolongation de l'état d'urgence...
L'UFISC dénonce les graves atteintes à la démocratie, à la dignité humaine et à la légitimité des initiatives citoyennes, consenties au nom d'un néo-libéralisme qui repose sur l'assujettissement des personnes, la limitation des libertés et le rejet de l'autre.
L'UFISC invite à prendre part à la mobilisation sociale et citoyenne pour s'opposer à ces régressions et à s'informer, s'organiser et travailler à des contre-propositions.
Parce qu'il est urgent de refonder nos politiques et notre modèle social comme une responsabilité commune et un enjeu démocratique, l'UFISC témoigne de la volonté des initiatives d'économie solidaire, porteuses d'alternatives, de participer à ce mouvement.
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Mots-clés Droits sociaux Intermittence LoiTravail Mobilisation
Défendons les droits sociaux et les droits culturels,
contre l'économie de marché et la destruction de nos solidarités !
Pour une économie solidaire et une démocratie digne.L'UFISC affirme, en particulier dans son Manifeste, la nécessité d'inventer une nouvelle relation au travail. Elle met en avant les principes de coopération et de démocratie de l'économie sociale et solidaire. S'il est nécessaire de faire évoluer le droit du travail afin de l'adapter aux mutations contemporaines, ces aménagements tant légaux que jurisprudentiels doivent participer d'un progrès social, humain et démocratique.
Le projet de loi Travail remet en cause la construction du droit social.
Nombre des dispositions prévues dans le projet de loi Travail contournent les droits fondamentaux, alors qu'il est urgent aujourd'hui de construire un véritable cadre de sécurisation des parcours pour les personnes. La fragilisation des emplois et des conditions de travail est fondamentalement incompatible avec un horizon de progrès. L'argument affiché de créer des emplois en flexibilisant ceux-ci, voire en facilitant les licenciements, est massivement contesté dans le contexte actuel économique de concentration, de délocalisation et de maximisation des profits.
Projet de loi Travail, négociation de l'assurance chômage sous l'égide du MEDEF, loi sur le secret des affaires, négociations TAFTA, prolongation de l'Etat d'Urgence... toutes ces mesures, si elles aboutissent, dessinent une société indigne des principes démocratiques dont elle se réclame pourtant, et indigne de ses citoyens qui pensent, agissent et s'investissent pour une vie digne, debout.
La construction, par touches successives, d'une société totalement vouée au marché, dans laquelle les solidarités doivent s'estomper au profit de la concurrence, dans laquelle l'exclusion par la précarité s'accentue, au travail comme dans l'ensemble de la société, doit être dénoncée. Le lien social, la possibilité de bien vivre ensemble dans la liberté, l'égalité et la fraternité s'en trouvent altérées au profit du repli sur soi, de la peur et du rejet des autres.
>> Téléchargez le communiqué pour la mobilisation du 14/06/2016 ici.
>> Téléchargez le communiqué pour la mobilisation du 28/04/2016 ici.
>> Téléchargez le communiqué pour la mobilisation du 31/03/2016 ici.